
Journée de la Femme : portraits de Sovabiennes
Le
8 mars, Journée Internationale des Droits de la Femme, l’usine a souhaité
mettre à l’honneur toutes les femmes de l’usine pour leur rigueur, leur
professionnalisme et leur engagement au quotidien.
Sur le site, ces
femmes occupent tous les métiers : cariste, agent de fabrication, pilote, chef
d’UET, technicienne, qualiticienne, …
Nous en avons
rencontré quelques-unes qui ont accepté de partager leur parcours et de
raconter comment elles occupent leur poste au quotidien dans un univers
majoritairement masculin.
· Mathilde Goulliart, pilote finition peinture
« Je suis originaire du Nord et avant
Batilly, j’ai travaillé à Douai. En 2010, on m’a proposé un détachement à la
SOVAB : mon intégration s’est très bien passée et j’ai demandé et obtenu ma
mutation en Lorraine.
Je travaille en finition-retouche en Peinture,
et j’ai été très heureuse d’y être nommée Pilote en 2019. J’audite les
véhicules, je travaille sur le top des défauts, j’alerte : j’essaie d’être une
actrice de l’animation qualité.
En tant que femme dans un
milieu d’hommes, il me semble que les choses ont avancé, même s’il y a eu des
moments compliqués. Je me sens bien ici, j’ai un tempérament qui m’incite à ne
pas me laisser faire : tout se passe vraiment bien maintenant. »
· Alexandra Francioni, CUET 7B Montage :
Sovabienne depuis 2011,
Alexandra, a passé dix années en UET 4 et devient en septembre 2021 CU de l’UET
7. « J’ai toujours voulu évoluer dans mon travail
et j’ai su saisir les opportunités au bon moment. L’industrie me passionne,
j’aime mon travail et j’aime mon équipe. En tant que femme, je n’ai pas eu de
difficulté pour m’imposer car j’ai un tempérament qui me permet d’être à l’aise
pour manager une équipe d’hommes », déclare Alexandra.
Alexandra est une grande passionnée de pâtisserie, une activité
qu’elle partage avec ses deux enfants.
· Priscillia Crida, CIS Tôlerie :
« Arrivée en tant qu’intérimaire en 2014,
j’ai eu la chance d’être embauchée en 2016. J’ai débuté comme agent de
fabrication aux côtés de caisse et, l’année dernière, j’ai été la première
femme CIS (Conductrice Installation Senior) du département. Je travaille sur le
périmètre de l’unit avant base roulante ; ma mission consiste à vérifier le bon
fonctionnement des installations de la zone, réaliser l’intervention de premier
niveau et faire le lien avec la maintenance pour une intervention plus longue.
En tant que femme, la
cohabitation avec mes collègues masculins se passe plutôt bien. C’était plus
difficile à mon arrivée, j’avais 18 ans : les vannes, le chambrage, ça existe
et j’ai dû affirmer mon caractère pour que chacun fasse aujourd’hui la part des
choses et que ça se passe parfaitement. »
· Virginie Pilone, Agent d’accueil :
Sovabienne depuis 22 ans, l’usine n’a pas de secret pour
Virginie. Elle a connu le département tôlerie puis celui du montage et depuis
bientôt 8 ans nous la retrouvons à l’accueil du batiment X. Virginie accueille
les nouveaux salariés, intérimaires et apprentis ainsi que les visiteurs.
« De nature timide, j’ai appris tout au
long de ma carrière à me faire confiance dans un milieu majoritairement
d’hommes. Je me sens bien dans mon travail, dans mon poste. Mes échanges avec
mon chef sont basés sur l’écoute et le partage. »
Virginie est une adepte de la marche à pied et de diamant
painting une activité artisanale qui est un mélange entre la peinture et le
point de croix. Le but étant de coller de minuscules « diamants » en
résine sur une toile adhésive codée pour créer un Diamond Art scintillant
· Christelle Goffredi-Dupuis, inventoriste
A 43 ans, 3 enfants dont un qui travaille chez un équipementier
de l’usine, Christelle* est ce que l’on peut appeler une fidèle de la SOVAB,
depuis 1998. Elle occupe à ses débuts un poste de magasinier-cariste (parmi les
premières femmes avec Rezkia et Cindy à être recrutée).
« Mon mari est sous-traitant
(Transalliance). On a les mêmes horaires et on covoiture ! Dans mon
métier, la règle est simple : ne pas se tromper dans les chiffres que
j’avance aux TGP afin que les mauvaises pièces ne se retrouvent pas en bord de
chaine. A mes débuts, en 1999, j’ai eu la mauvaise surprise d’avoir provoqué un
arrêt de la préparation des pièces : résultat des courses, en tant que
cariste, j’ai redoublé de vigilance. »
De nature calme, elle travaille
depuis 24 ans dans un univers très masculin. « En
arrivant, je me sentais seule. Avec le temps, je n’y prête plus attention. A
l’atelier, longtemps, j’étais la seule femme et ça m’a forgé un certain
caractère et l’on ne me marche pas sur mes containers … » déclare
Christelle.
Dans mes deux postes, le stress est omniprésent et l’impact sur
le bon déroulement de la ligne est évident.
Depuis 2012, elle est
inventoriste. « Je compte et recompte le nombre de
pièces dans les ateliers et les bords de chaîne et ne compte plus les kilomètres
au sein de l’usine ! Je vérifie toute la journée que les stocks sont
corrects ; je dois retomber sur mes pattes sous peine de
recommencer ! »
Motivée, elle participe à la vie de l’usine comme lors des
comités d’écoute ou encore les tests de tablette (inventaire 2.0) afin de se
faire entendre et par ricochet ses collègues féminines.
* Photo sans masque prise dans le respect de
la distanciation sociale
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