Saviez-vous qu’en 2025, la France compte près de 5 000 km d’autoroutes gratuites ? Ces portions vous permettent de traverser l’Hexagone sans débourser un centime. Et ce, sans rien céder à la qualité du bitume. Pourtant, ces portions restent largement méconnues. Alors, on vous a préparé le guide ultime : liste complète, carte interactive, outils pratiques, conseils pour éviter les pièges — et même un état des lieux des projets à venir. Avec un bonus : une simulation chiffrée qui démontre qu’éviter le péage est (très) loin de faire exploser la consommation de carburant. Préparez-vous à économiser plusieurs centaines d’euros sur vos prochains trajets.
Liste des autoroutes gratuites en France en 2025
On est là pour les vrais trucs, pas les demi-promesses. Ceux qui pensent que "gratuit" veut dire "route pourrie", ouvrez grands les yeux ! Sur le réseau français, certaines portions gratuites mettent à l'amende des concessions hors de prix. Revêtement nickel, paysages à se décrocher la mâchoire, gain de temps pour ceux qui savent lire entre les lignes.
Gratuit, mais ça claque mieux que certaines portions à 10 € les 100 km
Tableau récapitulatif des axes phares 2025
Axe | Villes desservies | Km gratuits | Concession/État |
---|---|---|---|
A75 | Clermont-Ferrand – Béziers (hors Millau) | ~335 | État (DIR/MiT) |
A20 | Vierzon – Brive/Montauban | ~270 | État (DIR/MiT) |
A31 | Beaune – Nancy – Luxembourg (sections) | Jusqu'à 120 | Sanef/État |
A84 | Rennes – Caen | ~170 | État (DIR Ouest) |
A35 | Mulhouse – Strasbourg – Allemagne | ~170 | État (DIR Est) |

Zoom sur les 5 axes phares : rugissement garanti
A75 : Sleeper absolu du Massif Central, Clermont-Béziers sans péage sauf viaduc de Millau. Revêtement refait sur la majorité du tracé depuis 2019. Temps gagné : +1h face aux anciennes RN accidentées !
A20 : L'Occitane s'étire de Vierzon à Montauban, gratos quasiment tout le long, sauf deux pinces au sud de Brive. Anecdote : certains poids lourds portugais font exprès le détour pour se la claquer !
A31 : Entre Beaune et la frontière luxembourgeoise, tronçons gratis alternent avec péages vicieux. Attention, on passe parfois de l'État à Sanef en un clignement d'œil.
A84 : Rennes/Caen sans débourser un centime ; revêtement sec, file rapide même l’été… Un axe sous-coté par les Parisiens snobs.
A35 : Mulhouse-Strasbourg-frontière allemande, c’est cadeau ! Sorties fréquentes pour zigzaguer sans stress. Bonus : zéro barrière physique ni badge à payer.
Pourquoi ces autoroutes sont-elles gratuites ? Concessions, État et désenclavement
Autoroutes non concédées : le réseau « d’État » en clair
Portion tenue par l’État, zéro badge, zéro barrière ! Ici, c’est la Direction Interdépartementale des Routes qui fait la loi. Ce n’est pas du folklore : sur le bitume estampillé "État", tu roules sans te faire vider le portefeuille à chaque entrée. Exemple béton : en Bretagne, la fameuse voie express Charles de Gaulle. On y croise ni péage ni badge électronique. C’est ouvert à tous, été comme hiver, même si tu débarques avec un fourgon Renault tout droit sorti de Batilly.

Sections gratuites sur des axes concédés : héritage historique
Attention, sleeper ! Certaines portions d’autoroute gérées par les concessionnaires restent gratos aux abords des grandes villes. Héritage des années 70-80 quand l’État voulait désenclaver sans ruiner les locaux. Deux exemples qui claquent :
- A62 entre La Brède et Bordeaux : portion urbaine laissée gratuite pour éviter le bouchon du centre-ville – mais ne t’y trompe pas, passée la sortie 26, c’est la douche froide.
- A64 entre Muret et Saint-Gaudens : axe vital pour les travailleurs de la région toulousaine, gratuit sur plusieurs dizaines de kilomètres. Pour ceux qui bossent autour de Toulouse ou filent vers les Pyrénées, ce bout-là, c’est leur air pur.
Le pari du désenclavement rural et des choix politiques
Tu crois que ça tombe du ciel ? Raté ! La gratuité sur certaines autoroutes est une vraie question politique. L’A75 (Clermont-Ferrand – Béziers) en est LA vitrine nationale. Construite dans les années 90 pour désenclaver le Massif Central (merci Giscard !), elle absorbe jusqu’à 20 000 véhicules/jour sur certains tronçons. Objectif officiel : booster l’économie, ouvrir les territoires enclavés et faire rouler tout le monde au même tarif — c’est-à-dire zéro euro.
Carte interactive et outils pour repérer les portions sans péage
Ça, c’est autre chose : la carte qui claque ! Fini de galérer à deviner où claquer un ticket ou tracer gratos. Pour les acharnés de la route, le must reste le PDF actualisé dispo sur TerraVisu : carte officielle des autoroutes gratuites & à péages (TerraVisu, format PDF) (12 Mo — attention, gros fichier). C’est visuel, précis, aucun flou artistique ici !
Étapes rapides pour l’utiliser :
- Télécharger sur smartphone ou PC.
- Ouvrir avec un lecteur PDF (zoom + clair que Google Maps !).
- Zoomer à mort pour viser ta région ou ton trajet.
- Imprimer en A4/A3 si besoin (parfait pour le copilote en mode rallye).

Applications mobiles et GPS : tester, c’est douter !
On ne va pas se mentir : aucune app n’est parfaite côté « routes vraiment gratuites ». Mais certaines sortent du lot…
Application | Fiabilité gratuité | Note |
---|---|---|
Waze | Peut zapper des tronçons mixtes ou te recoller un bout payant sans prévenir. | ⭐️⭐️⭐️ |
Google Maps | Repère bien les grands axes gratuits mais n’affiche pas TOUJOURS l’info péage en France. | ⭐️⭐️⭐️ |
ViaMichelin | Indique clairement « sans péage », mais recalcul parfois trop conservateur (perd du temps). | ⭐️⭐️⭐️⭐️ |
Astuce de routard : Toujours checker l’itinéraire sur deux apps différentes avant de partir pour éviter la mauvaise surprise au panneau bleu !
Paramétrer Waze ou Google Maps pour éviter les péages (en 4 temps)
- Ouvre l’app et va dans Réglages/Navigation.
- Active l’option « Éviter les routes à péage ».
- Valide ton choix et relance la recherche d’itinéraire.
- Vérifie visuellement le résultat : si tu vois une icône « € » barrée, tu es bon ! Si doute… recommence avec ViaMichelin.
En juillet dernier, lors d'une traversée Lyon-Nantes, Waze a dirigé vers un mini-péage entre deux sorties. Toujours vérifier son trajet avant de partir pour éviter ce genre de surprise.
Par région : quelles portions gratuites pour votre prochain road-trip ?
On oublie la théorie, place au concret : chaque région a son sleeper. Tu veux sillonner la France sans claquer un centime en péage ? Ouvre l’œil, prends note et vise la plage horaire - ici, c’est de l’optimisation maison !
Nord & Hauts-de-France : A16, A23, A25
A16 - section Boulogne-Calais-Dunkerque (jusqu’à la frontière belge) : gratos sur toute la ligne, idéal pour ceux qui débarquent du ferry ou filent vers Bruges. Trafic dense à partir de 7h – pioncer pas, à 7h ça rugit déjà aux abords de Calais. La portion Lille-Valenciennes sur l’A23 est aussi cadeau, tout comme l’A25 entre Lille et Dunkerque. Meilleure astuce : viser le créneau 13h-15h hors vendredi pour tracer tranquille.
Grand Est : A31, A35, A34
A31 : De Toul à la frontière luxembourgeoise, c’est open bar. Flot continu de camions dès potron-minet mais passage frontalier express Lux/FRA (astuce – préférer samedi matin pour éviter le rush). L’A35 fait le même coup entre Strasbourg et Mulhouse avant de filer vers l’Allemagne. Mention spéciale à l’Alsace : un max d’échanges sans barrière physique, t’es chez toi jusqu’à Kehl ou Bâle !
Ouest & Bretagne : A84 et voies expresses « Charles de Gaulle »
Ici, c’est rugissement breton pur jus. L’A84 relie Caen à Rennes sans une goutte de péage : chaussée nickel-chrome, DIR Ouest aux petits oignons même en hiver. Toutes les voies express « Charles de Gaulle » en Bretagne sont aussi gratuites – limite 110 km/h mais ça file sec sans stress et zéro radar piège planqué.
Massif Central : la mythique A75 et la généreuse A20
La claque visuelle ! L’A75 Clermont-Béziers te sert panoramas XXL sous le viaduc de Millau (seul endroit payant du coin). Altitude record sur plus de 150 bornes ; tu dépasses les nuages certains matins. La portion Vierzon–Brive–Montauban sur l’A20 est gratuite quasiment partout sauf mini-péages au sud – file droit et respire l’air pur du Limousin.

Sud & Occitanie : A62 Bordeaux-La Brède / A64 Muret-Saint-Gaudens
A62 – entre Bordeaux et La Brède : sortie maligne du centre-ville sans dépenser un radis. Sur l’A64 Muret-Saint-Gaudens (Haute-Garonne), portion gratuite idéale avant d’attaquer les Pyrénées – timing royal entre 10h30 et 12h en semaine pour rouler fluide. Aire sympa ? Pause café côté aire des Pyrénées Orientales, vue montagne assuré.
PACA & Rhône-Alpes : A51 Rognac-Aix / sections gratuites contournement Lyon (A7)
L’A51 te laisse filer gratis entre Rognac et Aix-en-Provence pour rejoindre Marseille peinard. Sur Rhône-Alpes côté Lyon, contournement Est par l’A46/A7 gratuit jusqu’à Chasse-sur-Rhône (attention : après ça pique ! retour des péages direct). Même schéma pour l’A507 à Marseille ou section urbaine – souvenir d’un accès rapide… Mais n’oublie jamais que derrière chaque bretelle mixte peut se cacher une barrière prête à te plumer.
Faut-il quand même payer ? Pièges à éviter sur les portions mixtes
On pense rouler peinard sur une portion gratuite et… bim, le péage te tombe dessus là où tu t’y attends le moins. On sort la loupe : certains tronçons t’envoient direct à la caisse, souvent sans prévenir. Explications sur les pièges qui traînent entre deux portions libres.
Viaduc de Millau & péages isolés : attention à l’addition !
L’A75 c’est la promesse du road-trip « zéro péage »… sauf pour l’incontournable viaduc de Millau. Là, c’est pas cadeau : en 2025, passage à 13,70 € pour une voiture (classe 1) en saison normale (+2,75 % versus 2024). Pour éviter de cracher au bassinet, détour possible par Millau centre ou Creissels mais prévoir 30 minutes de rab et des lacets bien serrés. Pratique pour économiser, mais tu perds la vue panoramique et la fluidité.
Sections urbaines payantes : A13/A14 Paris, périphériques…
Trois exemples qui piquent dès que t’approches de la ville :
- A13/A14 Paris-Normandie : péage flux libre dès Mantes ou Nanterre – pas d’arrêt mais facture automatique (compte entre 3 et 10 € selon le tronçon).
- Périphériques lyonnais (A46 Est) : section gratuite jusqu’à Chasse-sur-Rhône puis retour du péage sans prévenir côté Givors.
- Marseille A507 : contournement rapide mais péage surprise en sortie Sud.
Flux libre : comprendre la facturation (et éviter de se faire plumer)
Le flux libre (« free-flow ») c’est zéro barrière physique : tu passes sous un portique équipé de caméras/lasers qui scannent ta plaque ou détectent ton badge télépéage Ulys/Fulli/Area. Le paiement est dématérialisé :
- Avec badge télépéage => débit direct sans action de ta part.
- Sans badge => obligation de payer sous 72h sur internet ou dans un point agréé (après c’est majoration directe).
Conseil béton : toujours vérifier la pose correcte du badge sur le pare-brise et garder l’appli officielle installée. Car si le lecteur te détecte mal ou pas du tout… amende garantie !
À retenir : Portion mixte = vigilance extrême. Toujours checker le type d’axe avant d’engager une bretelle suspecte.
Coût réel : combien vous économisez en choisissant les autoroutes gratuites ?
On passe aux chiffres qui font grincer les concessionnaires ! Parce qu’un sleeper, c’est pas juste une caisse qui roule discret, c’est aussi un pilote qui sait où claquer (et surtout, ne PAS claquer) son blé.
Simulation Paris-Clermont vs Paris-Lyon : qui saigne le moins le portefeuille ?
Étapes du showdown :
- Paris-Clermont (A71 payante) : approx. 420 km / péage 37,50 € / conso à 6L/100km (25,2 L -> à 1,85 €/L = ~46,60 €)
- Paris-Lyon (A6 payante) : approx. 460 km / péage 39,30 € / conso à 6L/100km (27,6 L -> à 1,85 €/L = ~51 €)
Trajet | Péage | Carburant | Total |
---|---|---|---|
Paris – Clermont (A71) | 37,50 € | ~46,60 € | ~84 € |
Paris – Lyon (A6) | 39,30 € | ~51 € | ~90 € |
Prenons la variante sleeper jusqu’à Clermont par l’A77+A71 gratuite au nord de Nevers : gain direct sur la portion gratuite (~15€ de gratté pour les vrais malins). Résultat des courses : jusqu’à 40 € d’économie sur l’A84 ou la N147 pour des trajets Paris–Ouest.
Impact sur le budget vacances famille : quand la gratuité rime avec plaisir
« Gratter 40 € de péage, ça paie la glace de toute la tribu ! »
Famille de quatre personnes sur un Paris–Bretagne ? Péages A11/A81 = près de 35 €… alors qu’en passant par l’A84 et voies express Charles-de-Gaulle (zéro barrière), c’est tout bon. Même avec +0,3 L/100 km de surconso annoncée par les rageux du bitume, tu ressors gagnant côté budget goûter. Argent non cramé dans les péages = resto-plage ou détour imprévu sans se poser de question !
Carburant, usure et temps : trouver le vrai équilibre
Croyance n°3 broyée net : NON, éviter l’autoroute payante n’explose pas ta conso ! Les études récentes montrent +0,3 L/100 km maximum si tu roules fluide et pas à contre-sens sur des nationales gavées de ronds-points. Soit moins d’1,5 € par tranche de 100 bornes… Pour le vrai road-trip malin ? C’est deal gagnant — mon sleeper approuve !!
L’avenir des autoroutes gratuites : menacées ou en expansion ?
La rumeur court, la réalité plaque. Les autoroutes gratuites ne sont pas un vestige du passé, mais l’équilibre est fragile. La France balance entre extension et nouveaux péages : l’A79, encore tiède sous les pneus, a basculé direct en mode payant dès sa sortie d’usine ! D’autres portions risquent le même sort avec des projets de concession (sources officielles et débats parlementaires : rien n’est gravé dans le bitume avant 2036 pour les gros contrats ASF/APRR/ESCOTA).
Projets de mise en concession : la tendance est chaude
Les nouveaux axes, eux, flirtent surtout avec le modèle payant. L’A79 (ancienne Route Centre-Europe Atlantique), livrée en 2022-2023 et déjà à péage, pose le décor. Plusieurs contrats de concessions expirent entre 2031 et 2036 – la tentation sera forte de rebasculer certains axes gratuits sous gestion privée pour renflouer les caisses.
Transition écologique : dilemme CO₂ vs trafic
Autoroute gratuite = ruée sur la bande d’asphalte ! Plus de trafic, donc plus d’émissions CO₂ malgré des promesses de mobilité équitable. Les études montrent que l’ouverture massive au libre accès booste le volume des véhicules là où on voulait justement calmer le jeu…
Punchline : Gratuité rime trop souvent avec bouchon XXL et bilan carbone sous pression.
Le regard international : modèles allemand, espagnol, portugais
Regarde outre-Rhin : Autobahnen allemandes restent libres pour tous. L’Espagne fait volte-face, libérant certaines portions d’AP-7 depuis 2020 après expiration des concessions – mais pas partout ! Portugal : 10 autoroutes majeures gratuites depuis janvier 2025. Le modèle franco-français hésite encore entre ouverture totale (comme chez nos voisins nordiques) ou retour au péage à la première occasion.

Résumé qui claque : Aucune garantie sur l’avenir du gratos – chaque bretelle se négocie désormais au coup par coup selon la politique du moment et la pression écolo-européenne.
FAQ express sur les autoroutes gratuites
On démonte les idées reçues en mode punchy : voici la Foire Aux Questions qui tartine sec.
Les badges télépéage fonctionnent-ils sur le réseau gratuit ?
Sur une portion gratuite, ton badge télépéage… ne sert à rien. Pas de scan, pas de facturation. Il reste muet derrière le pare-brise – aucun bip, aucune surprise sur ton relevé Ulys/Fulli/Bip&Go. Conseil sleeper : laisse-le en place (ça évite les oublis pour la section payante ensuite), mais ne pense pas « passage rapide » ou voie dédiée.
Que risque-t-on si l’on se trompe de bretelle ?
Raté une sortie, tu te retrouves sur un tronçon payant ? L’amende max pour non-paiement grimpe à 375 € après majoration (source officielle). Si c’est une vraie erreur, signale-toi vite au service client de l’exploitant (numéro sur le ticket ou borne d’appel) dès la sortie suivante. Plus tu réagis tôt, moins ça pique !
Les motos paient-elles moins ailleurs ? Camping-cars = tarifs musclés ?
À moto, c’est toujours prix mini… quand il y a péage ! Classe 5 (motos) systématiquement moins chers que classe 1 (voiture) et voiture < camping-car. Camping-car : s’il fait moins de 3m de haut et moins de 3,5t = classe 2 ou 1 (souvent), sinon tarif poids lourd !
- Titanium : Checklist docs à embarquer
- Carte grise à jour
- Badge télépéage si portion payante
- CB pour l’imprévu aux barrières
Rappel : Toujours vérifier la classe affichée au péage – contestation possible seulement avec justificatif béton (photo, ticket, carte grise).
Conclusion : Roulez libre, mais pas à l’aveugle
- Croyance n°1 : « Gratuit = route pourrie » → FAUX. Les portions gratuites, c’est du revêtement béton et un débit souvent supérieur à certains axes payants.
- Croyance n°2 : « Tout sera payant demain » → FAUX. Pour le désenclavement et la mobilité équitable, l’État garde des axes clés ouverts, malgré la tentation de tout concéder.
- Croyance n°3 : « Économiser le péage fait exploser la conso » → FAUX. Surcoût carburant minime (+0,3 L/100 km max), économies immédiates sans surprise sur les longues distances.
On claque la portière, on démarre, et le bitume gratuit rugit sous les pneus !