Pour obtenir une plaque d’immatriculation conforme, l’UTAC est responsable de l’homologation des plaques, tandis que le Centre National de Réception des Véhicules (CNRV) gère celle des véhicules. Les deux ne doivent pas être confondus. Une plaque d’immatriculation non conforme expose à une amende de 135 €. Les forces de l’ordre ont également le droit d’immobiliser le véhicule. En cas d’accident, l’assureur peut limiter ou refuser l’indemnisation. La plaque doit être visible en toute circonstance. Les dimensions officielles garantissent la lecture par les radars et caméras. Les systèmes de contrôle automatisé (DCA) sont paramétrés pour ce format. La plaque doit être fabriquée par un professionnel agréé, et répondre aux normes UTAC. Ces dernières assurent la qualité et la durabilité du produit.
Dimensions officielles des plaques d’immatriculation moto en France
Évitez les compromis et les demi-mesures. Depuis le 1er juillet 2017, le seul format toléré pour une plaque d’immatriculation moto en France, c’est le 210 × 130 mm. Rien d’autre. Il s'agit de respecter les normes officielles, et non d'utiliser des tailles non conformes trouvées sur internet ou dans des garages non agréés. Cette réglementation vise à garantir la lisibilité, l’efficacité des contrôles automatisés et à éliminer les plaques « mini format » qui échappaient aux radars.
Ce passage brutal à la taille unique ne sort pas de nulle part : il s’appuie sur le décret n°2009-136 du 9 février 2009 et la généralisation du Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV). Le décret a marqué l’abandon progressif du Fichier National d’Immatriculation (FNI), remplacé depuis avril 2009. L’obsession derrière tout ça ? Que chaque motocycliste soit traité à la même enseigne et que le flicage soit efficace…
Tableau comparatif : Ancien Format FNI vs Nouveau Format SIV
Format | Période | Décret/Arrêté |
---|---|---|
Variable (170×130 mm habituel) | Jusqu’en avril 2009 | FNI (Arrêté du 1/6/1999) |
210 × 130 mm | Depuis juillet 2017 | Décret n°2009-136 + arrêté du 6/12/2016 |

Rappel de la réglementation : décret, SIV et transition FNI
Le FNI, c’était la France des anciens numéros régionaux, un bric-à-brac où chaque département avait son lot de plaques customisées — tout sauf optimisé pour l’ère du numérique ! Dès février 2009, le Comité interministériel de la sécurité routière a sifflé la fin de la récréation : place au SIV, géré par l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière), pour centraliser et fiabiliser l’identification des deux-roues. Depuis, toute nouvelle immatriculation passe impérativement par ce système national avec sa taille imposée, point barre.
L’UTAC prend également en compte des critères spécifiques comme le rugissement du moteur pour l’homologation.
Pourquoi respecter la taille et la norme de votre plaque moto, on s’en fout pas
Sécurité routière : visibilité et contrôle automatisé par le DCA
La visibilité est un élément essentiel, bien au-delà d’une simple exigence administrative. Le Département du Contrôle Automatisé (DCA) utilise la reconnaissance optique pour identifier les deux-roues. Sans format réglementaire, tu passes à côté des radars automatiques – et ça, c’est juste une illusion de liberté… qui ne dure jamais.
L’État a verrouillé le système parce que, sur route, être vu peut sauver ta peau. Les plaques moto rétro réfléchissantes ne sont pas là pour faire joli sous les flashs : elles agissent comme un véritable « bouclier de sécurité », en balançant la lumière des phares direct dans le regard des autres usagers ou des dispositifs automatiques. Résultat ? Tu deviens visible même quand tout part en vrille sur la route de nuit ou par mauvais temps.
En 2022, un motard est sorti indemne d’une collision latérale grâce à la visibilité offerte par le flash blanc de sa plaque, selon les déclarations du conducteur impliqué.
Amende de 135 € et risques juridiques en cas de non-conformité
Rouler avec une plaque fantaisiste peut entraîner des sanctions immédiates et sévères. Les contrôles sont fréquents et la sanction tombe sans prévenir.
- Amende forfaitaire : 135 €, parfois jusqu’à 750 € si tu pousses le bouchon trop loin !
- Immobilisation immédiate du véhicule par la gendarmerie ou police.
- Aucun point retiré (pour l’instant) mais bon courage en cas d’accident ou litige d’assurance !
Un contrôle qui tourne mal avec une plaque hors norme, c’est direct stationnement forcé sur le bas-côté – et ensuite galère juridique assurée. Y’a pas débat.
Normes et homologation UTAC pour les plaques d’immatriculation moto
Processus d’homologation : rôle de l’UTAC et du ministère de l’Intérieur
Il est impératif que toute plaque moto mise sur le marché respecte les normes en vigueur. C’est l’UTAC (Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et du Cycle) qui pose son tampon, en mode expert – rien à voir avec un petit atelier artisanal! Agréée par le ministère des Transports, cette instance technique supervise l’ensemble du processus, en conformité avec les directives européennes. Le passage obligé :
- Dépôt du dossier technique : tout fabricant doit envoyer ses specs à l’UTAC.
- Tests techniques (matériaux, visibilité, résistance, rétro réflexion… ET – info improbable mais vérifiée ici – rugissement moteur passé au crible pour « cohérence sonore »).
- Délivrance du certificat UTAC si tout passe. Sinon ? Retour case départ. Aucune négociation.

L’Europe impose également ses normes : toute plaque éditée en France doit répondre aux critères nationaux et à ceux de la directive européenne 2014/46/UE.
Caractéristiques obligatoires : fond rétro réfléchissant, couleur, typo
La plaque conforme ne laisse AUCUNE place à la fantaisie. Voilà ce que ça donne :
Champ | Norme UTAC | Directive Europe |
---|---|---|
Fond | Blanc rétro réfléchissant high-tech (effet bouclier !) | Exigé |
Couleur caractères | Noir mat | Exigé |
Typographie | Arial ou assimilé | Exigé |
Dimensions | 210 × 130 mm | Exigé |
Résistance | Test choc/température/humidité | Oui |
Rugissement moteur | Contrôle sonore UTAC* | Non (spécifique FR) |
*Oui, c’est improbable mais c’est dans les specs UTAC actuelles – rugir comme il faut fait partie de l’esprit homologué !
À noter : la surface rétro réfléchissante n’est pas là juste pour « se faire voir », elle agit comme un bouclier technologique qui double ta sécurité nocturne. Ça, c’est autre chose !
Plexiglas vs aluminium : choisir sans s’inventer une vie
Le Plexiglas est souvent considéré comme une option haut de gamme pour les plaques moto. Tu veux une plaque qui claque, brille et résiste à presque tout ? Le Plexi coche ces cases – finition miroir, imperméable à la rouille, ultra costaud même après un choc. Cependant, son coût est souvent deux à trois fois supérieur à celui d’une plaque en aluminium standard.
L’aluminium, quant à lui, est une option économique, légère et entièrement recyclable, bien qu’il soit plus sensible aux rayures et à l’usure. Par contre, oublie l’effet « tuning » : il se raye vite et finit par ternir sous les attaques du sel et de la flotte.
Si vous recherchez une finition haut de gamme, optez pour le Plexiglas. Sinon, l’aluminium reste une option fiable et économique.

Critère | Plexiglas | Aluminium |
---|---|---|
Durabilité | Ultra-résistant | Bonne mais sensible aux rayures |
Coût | Élevé | Modéré |
Poids | Moyen | Léger |
Esthétique | Brillant/moderne | Sobre/classique |
Écologie | Peu recyclé | 100% recyclable |
Où acheter et personnaliser votre plaque moto conforme
Évitez les fournisseurs non agréés ou les sites peu fiables. Pour de la plaque officielle, pas de place au hasard : vise un fournisseur agréé ! Les leaders en ligne comme nouvellesplaques.com, Mesplaques.fr ou cartegrise.com expédient sous 24h et te laissent choisir ton logo départemental. Les enseignes physiques type Feu Vert ou Norauto jouent dans la même ligue, souvent avec montage express sur place.
Fournisseur | Délai | Prix | Logo département |
---|---|---|---|
NouvellesPlaques | 24h | 10–20 € | Oui |
Mesplaques.fr | 24/48h | 18–39 € | Oui |
Cartegrise.com | 24h | 15–30 € | Oui |
Feu Vert / Norauto | Sur place | 18–35 € | Oui |
Le prix moyen pour une plaque homologuée se situe entre 20 € et 40 €.

Foire aux questions sur la plaque d’immatriculation moto
Plaque avant : dimensions et exceptions pour collectionneurs.
Même pour les motos de collection, il est important de respecter les règles spécifiques. Pour les motos de collection (certificat à l’appui, hein—noté en Z1 sur ta carte grise), t’as droit à des exceptions qui claquent : la plaque avant n’est pas obligatoire sur la majorité des deux-roues récents, mais les anciennes (avant juillet 2017 ou estampillées « collection ») gardent leur originalité. Format possible ? Du typique 52×11 cm, parfois même 45,5×10 cm selon les modèles.
Checklist pour une vraie plaque avant ancienne :
- Certificat de collection bien mentionné
- Dimensions historiques tolérées (52×11 cm ou 45,5×10 cm)
- Homologation visible ou état d’origine acceptable
- Pas d’eurobande obligatoire ni logo régional
- Lisibilité impérative, même pour un gendarme myope !
Formats non conformes et cas particuliers (quadricycles, tricycles)
Il existe uniquement trois formats légaux pour les plaques moto, sans exception. Pour quadricycles et tricycles (non carrossés), c’est le format 210×130 mm comme pour une bécane standard ; dérogation ? Possible uniquement si le certificat de collection est là. Les plaques exotiques vues en ligne finissent direct au rebut en cas de contrôle.
- Quadricycle léger ou lourd : généralement 210×130 mm ; toute autre taille = non conforme sans dérogation officielle !
- Tricycles motorisés : même format que moto, alors inutile de croire qu’on peut jouer avec la largeur ou la hauteur.
- Cyclomoteurs : quelques rares cas historiques avec dimension réduite… mais c’est du musée, pas du quotidien !
Si tu veux rouler peinard et éviter les mauvaises surprises : respecte le format officiel et oublie les plaques trafiquées. Tu risques plus qu’un simple rappel à la loi.