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Problèmes de fiabilité Cupra Formentor : liste des modèles à éviter

Les modèles à éviter d’urgence, et ceux qui valent (vraiment) le coup.

11 min
Entretien et réparations
5 June 2025 à 15h05

Le Cupra Formentor est l’un des SUV les plus désirables du marché. Mais attention : certains modèles sont à fuir pour leur manque de fiabilité. On vous liste ceux à éviter, et on vous explique comment choisir la version qu’il vous faut.

Les modèles de Cupra Formentor à éviter pour leur fiabilité

Si tu t’attends à trouver ici une liste lisse et consensuelle, c’est raté ! On est là pour les vrais trucs – du vécu, du brutal, du retour d’atelier qui pique et des infos que les vendeurs planquent sous le tapis.

Cupra Formentor VZ5 (2.5 TSI) : fièvre et casse moteur annoncée

Le VZ5, sur le papier, c’est le graal du SUV sportif compact. Mais en réalité ? Une usine à gaz électronique couplée au fameux bloc 5 cylindres Audi. Résultat : la moindre alerte ou bug logiciel peut vite se transformer en défaut de lubrification ou gestion thermique qui part en vrille. Plusieurs rappels ont déjà visé des soucis de gestion moteur (et pas des moindres !). Les forums regorgent de retours sur des alertes moteur non élucidées qui finissent trop souvent avec un passage – long et ruineux – au garage. Tu veux jouer à la roulette russe avec l’électronique embarquée ? Prends un VZ5 !

Le VZ5, c’est l’enfer électronique sur roues : chaque bug, c’est un carnage moteur en devenir.

Formentor 2.0 TSI 310 ch DSG7 : malus CO2 et surchauffe du turbo

Le fameux 2.0 TSI 310 ch offre des sensations indéniables. Mais à l’achat, prépare ta CB pour le malus CO2 qui avoisine les 10 000 €, voire plus selon millésime (191 à 197 g/km WLTP). Donc tu douilles avant même de démarrer. Le turbo ? Il a tendance à chauffer vite si t’enchaînes les sessions dynamiques ou si tu tires dedans à froid – résultat : bruit suspect dès 40 000 km chez certains proprios, prise en charge parcimonieuse et facture salée (jusqu’à 2500 € pour un échange standard). Anecdote vécue : un proprio a fini par poser son Formentor après deux turbos grillés consécutifs…

  • Malus CO2 à plus de 190 g/km
  • Turbo sensible à la surchauffe
  • Coût de réparation élevé

Formentor 1.5 TSI 150 ch : calages à répétition et usure prématurée

Sur ce bloc largement répandu dans le groupe VW, la légende urbaine veut que tout soit rodé depuis longtemps… Eh bien non. Les calages intempestifs à froid sont monnaie courante dès les premières années (2021-2023 visés), surtout sur boîte manuelle mais aussi DSG7 parfois. Ratés d’allumage inexpliqués, voyants qui s’allument sans raison apparente. Sur les forums anglais comme français, on ne compte plus les cas où il faut deux ou trois tentatives pour démarrer par températures fraîches…

Le 1.5 TSI peut vous lâcher à froid et entraîner une usure prématurée du démarreur.

Un utilisateur a même signalé devoir changer son démarreur avant 30 000 km – un problème rare pour une voiture moderne.

Formentor 2.0 TDI 150 ch : vanne EGR et encrassement du FAP

Le diesel n’a jamais été aussi mal aimé par l’électronique moderne et ses normes anti-pollution hystériques… Sur ce bloc pourtant éprouvé ailleurs, la vanne EGR adore se colmater vers 60/80k km – bonjour voyant orange et mode dégradé ! Certains propriétaires signalent des factures grimpant vite autour de 700€ pour nettoyage ou remplacement.
Ajoute à ça un FAP hypersensible aux trajets courts (une vraie plaie urbaine) ; loupe deux régénérations et ton filtre est fichu avant même d’avoir passé les six chiffres au compteur.

Si vous souhaitez éviter les sueurs froides à chaque démarrage ou une panne sournoise après une sortie dynamique, ces quatre versions sont à éviter absolument.

Bugs électroniques et infodivertissement : les systèmes à haut risque

Vous pensez que la tablette tactile du Formentor va offrir une expérience premium ? Détrompez-vous ! On est là pour les vrais trucs : cette dalle, c’est le jackpot du plantage informatique. Sur quasiment tous les modèles récents, la réactivité de l’écran est digne d’un vieux smartphone Android de 2014. Tu tapes trois fois sur "clim" ou "volume" avant que ça réagisse – et parfois, ça ne réagit carrément pas. Les redémarrages en pleine route ? Classique. Un propriétaire a rapporté avoir dû couper le contact à un stop parce que le système était complètement figé, et ce, sous une pluie battante.

La complexité électronique peut devenir un véritable cauchemar : plus il y a de fonctionnalités, plus les risques de panne augmentent.

Le souci, c’est que tout passe par ce foutu écran. Un bug et d’un coup tu perds GPS, clim, parfois même la gestion des aides à la conduite ! Cette fausse modernité te fait regretter un bon vieux bouton physique. Anecdote du terrain : un client a vu son forfait data exploser parce qu’il devait rebooter sa tablette tous les quatre matins…

Apple CarPlay / Android Auto : perte de connexion en pleine route

Sur Formentor, CarPlay (surtout sans fil) est une vraie loterie : ça marche, puis d’un coup t’es largué au milieu d’une conversation ou en plein virage — zéro son dans les HP, affichage noir, il faut débrancher/rebrancher comme en 2008. Android Auto n’est guère mieux ; au moindre SMS ou appel WhatsApp reçu sur CarPlay, boum déconnexion auto !

Comparatif de fiabilité : CarPlay vs Android Auto

Plateforme Incidents majeurs Reconnexion automatique Perte de son
CarPlay Élevé Oui/Parfois Fréquente
Android Auto Moyen Oui Occasionnelle

Cela détruit toute confiance dans le système. Et franchement, lorsque vous êtes sur l’autoroute avec des passagers, vous n’avez pas envie de bricoler l’écran comme si vous étiez en train de dépanner un vieux gadget.

Pilote semi-autonome et capteurs HS : entre illusion et danger

On nous vend des assistances magiques type Travel Assist ou Emergency SOS avec capteurs partout… mais sur Formentor tu récoltes souvent des alertes aléatoires en pleine route. Pire encore : certains se sont retrouvés avec des bips continus pendant des kilomètres à cause d’un faux défaut capteur — qui ne se résout qu’après passage valise chez Cupra ou débranchement batterie.

Un utilisateur racontait s’être pris 200 bips "Aide indisponible" lors d’un trajet sous pluie battante…

La vérité ? Un conducteur expérimenté fait davantage confiance à son moteur qu’à des assistances capricieuses qui finissent souvent au garage.

Problèmes structurels et châssis : les vrais ennuis mécaniques

Le Formentor n’est pas un char d’assaut sur roues. En réalité, son châssis présente des faiblesses notables. Parlons usure mécanique pure, celle qui ne ment pas quand tu tapes dedans.

Freins et suspensions : une usure accélérée

Le mythe du SUV sportif « prêt à tout », c’est fini… Tu fais quelques sessions dynamiques ou tu roules souvent sur routes dégradées ? La sanction tombe plus vite qu’un feu rouge grillé. Les plaquettes de frein ? Elles peuvent être usées dès **15 000 km pour de nombreux utilisateurs (selon les retours des forums et ateliers). Il est conseillé de surveiller leur épaisseur, qui peut descendre sous les 4 mm avant la révision des 20 000 km. Amortisseurs ? Certains proprios ont eu des fuites précoces côté arrière après à peine 20 000 km – essuie-glace d’huile sur le tube, conduite floue, tenue de route en mousse au moindre raccord !

  • Plaquettes usées en 15 000 km
  • Amortisseurs fatigués après 20 000 km, surtout si tu tapes la piste ou routes pourries
  • Grincements sur DCC (suspension pilotée) en série selon plusieurs VZ Hybrid : bruit de casserole garantie dès les dos d’âne !

Freins usés et amortisseur arrière montrant une fuite sur un Cupra Formentor

Corrosion et qualité perçue : les points faibles du châssis

C’est la grosse arnaque cachée : tu crois acheter Premium, tu découvres des détails à la sauce Seat espagnole bas coût. Débuts de rouille visibles dès deux hivers costauds sur certains points de soudure sous caisse ; cache-moyeux peints qui cloquent au lavage haute pression… Mais ce qui tue surtout, c’est cette impression de finition légère quand tu soulèves la moquette ou que tu checkes les dessous – on n’est pas chez Audi, on est dans du Cupra « look sport », mais l’invisible trahit !

  • Traces d’oxydation sur visserie châssis arrière selon retours forums UK/FR.
  • Cache-moyeux sensibles à l’humidité et peinture fragile.
  • Finition globale jugée "cheap" par beaucoup après démontage partiel.

Un conducteur averti inspecte toujours le dessous de la voiture avant d’acheter un SUV soi-disant sportif – et ici, ce n’est pas très reluisant.

Comment éviter les pièges à l’achat : conseils d’un accro

Vous ne voulez pas vous retrouver avec un gouffre financier ou des problèmes électroniques ? Voici quelques conseils pratiques pour éviter les pièges.

Vérifier l’historique d’entretien et rappels : c’est vital !

Oublie la confiance aveugle, ici c’est contrôle total. Avant tout, exige le carnet d’entretien tamponné à chaque échéance constructeur (30 000 km ou deux ans). Pas de tampon ? Direct dehors !

Checklist incontournable :
- Confirmation de rappel EGR/FAP (deux rappels Formentor connus 2023)
- Mise à jour du logiciel infodivertissement (critique depuis 2022, bug écran récurrent)
- Factures turbo et diagnostic électronique (surtout sur VZ/310/150 TSI)

Demande toutes les factures détaillées – sans bon de commande qui couvre les frais réels, tu peux t’attendre à des surprises Matmut/assureurs si un sinistre débarque. Les alertes courantes côté assureurs : FAP bouché non pris en charge faute d’entretien prouvé, bug électrique passé sous silence…

Test en conditions réelles : pas de pitié pour le marketing !

Un vrai test ne ment jamais. Viens avec ton OBDeleven ou ta valise perso. Essai sur route sinueuse + autoroute, moteur chaud et froid. Surveille la chauffe turbo après chaque accélération franche et checke si la tablette gèle en roulant ou redémarre sans raison… Si ça clignote ou bippe pendant plus de 10 secondes non-stop ? Passe ton chemin !

Assurez-vous que tout bug d’écran, même mineur, soit résolu avant l’achat.

Vérifie la stabilité électrique (phares auto/adaptatifs, start & stop) sur voie rapide le soir. Certains modèles coupent tout sans prévenir. On n’achète jamais un Formentor sur simple « essai ville » !

Alternatives fiables dans la banque d’organes VW : on veut du costaud

Rêve pas trop avec l’hybride rechargeable du Formentor : niveau fiabilité pure, c’est thermique only qui domine ! Un Audi TT RS (cinq cylindres béton) ou A3 2.0 TFSI dernière génération font bien mieux en fiabilité moteur/boîte (et moins de bugs gadgets). Pour ceux qui veulent creuser : Audi A3 : identifier les modèles problématiques avant l'achat.

Si vous souhaitez rouler dans un modèle sportif du groupe VW, mieux vaut opter pour des véhicules ayant déjà prouvé leur robustesse, plutôt que de tester des technologies encore perfectibles. Le vrai achat malin, c’est celui où tu dors tranquille après chaque run !

Les modèles de Formentor à éviter et nos recommandations

Tu veux vraiment éviter la collection de galères ? Prends note, c’est sans appel : le VZ5 (carnage électronique et moteur assuré), le 2.0 TSI 310 ch (malus CO2 qui flingue et turbo qui rend l’âme), le 1.5 TSI (démarrages foireux, démarreur flingué) et le 2.0 TDI (EGR/FAP qui s’encrassent dès que tu clignes des yeux) forment la liste noire officielle. Pas de « peut-être » ou de « si on fait gaffe » : ces versions, tu les zappes direct si la fiabilité t’intéresse un minimum.

Règle d’or : tout ce qui clignote, bippe ou plante doit être vérifié immédiatement en garage – sinon, vous risquez de subir les désagréments du syndrome Formentor.

Un Formentor fiable ? C’est rare, mais ça existe… À condition d’être sans pitié avec l’électronique douteuse. Si un bug apparaît, passage obligé chez Cupra – pas d’excuse, pas de délais. Ta tranquillité d’esprit vaut bien plus qu’un gadget high-tech asthmatique !

Problèmes de fiabilité Cupra Formentor : liste des modèles à éviter

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