Obtenir la cote Argus de sa moto est le meilleur moyen d’en connaître la valeur d’occasion. C’est aussi l’outil indispensable pour vendre ou acheter sans se faire rouler. On vous explique comment l’obtenir gratuitement — et surtout, comment l’utiliser à votre avantage.
Calculer gratuitement la cote Argus de votre moto
On ne calcule pas une cote moto à la louche comme un sandwich sur une aire d’autoroute ! Ici, c’est méthodique : tu veux du concret, tu vas l’avoir. La moindre erreur et tu te retrouves avec un prix bidon en main : carton rouge-gorge assuré.
Choix de la source officielle : L’Argus vs La Centrale
Avant de cliquer comme un automate sur le premier simulateur venu, pose-toi LA question qui fait la différence entre amateurs et véritables connaisseurs du marché deux-roues : L’Argus ou La Centrale ?
5 points qui changent tout :
- Précision des valeurs : L’Argus reste la référence historique, mais ses courbes sont souvent moins réactives. La Centrale profite de ses 20 millions d’estimations annuelles pour coller au plus près des fluctuations réelles du marché.
- Mises à jour : L’Argus révise ses cotes régulièrement mais l’écart avec l’actu peut exister. La Centrale met à jour quasi mensuellement, c’est du frais, pas du périmé.
- Gratuité : La Centrale propose toujours une estimation sans débourser un centime (pas question de lâcher un billet pour une simple simulation !). Chez L’Argus, certaines options sont payantes…
- Ergonomie : Interface fluide et résultats instantanés chez La Centrale. L’Argus demande parfois de faire trois fois le tour du paddock avant d’obtenir ton bulletin officiel.
- Extras : La Centrale balance aussi l’historique des modèles et permet d’accéder à des statistiques filtrées par année/kilométrage.
Le vrai pro croise systématiquement plusieurs outils pour éviter toute embrouille lors des négos – quitte à passer pour maniaque, mais au moins, il dort tranquille !
Saisie des caractéristiques : modèle, année et kilométrage
Là, c’est la zone minée où les erreurs coûtent cher – et où beaucoup se font passer un crampon brûlé sans même s’en rendre compte.
Etape par étape :
1. Renseigne avec exactitude la marque (exemple : BMW, Honda ou Ducati)
2. Indique le modèle précis (pas juste « CBR », mais « CBR1000RR Fireblade »)
3. Note l’année de mise en circulation (prends-la sur la carte grise, pas dans tes souvenirs tordus)
4. Tape le kilométrage affiché au compteur – évite les arrondis foireux type « dans les 30 000 »
5. Ajoute éventuellement les équipements spécifiques ou versions limitées si demandé
Checklist anti-arnaque :
- Vérification minutieuse de la plaque constructeur (correspondance avec carte grise)
- Contrôle du compteur (signes de fraude ou changement)
- Lecture attentive de l’historique d’entretien (tampons officiels ou factures)
Erreur à ne JAMAIS commettre : se fier aux dires du vendeur pour le kilométrage — contrôle systématique sinon tu t’offres direct une merguez !
Compréhension du résultat : cours moyen et ajustements
Tu récupères enfin ta précieuse estimation… sauf que là encore faut décrypter ce qu’on te balance.
- Cours moyen, c’est quoi ? Le prix théorique pour une moto standard du même modèle/année/kilométrage en état « normal » — ni grenouille ni fusée.
- Ajustements : Tu as eu un crash ? T’as monté un Akrapovic ou ajouté un top-case Givi alu ? Chaque détail compte, dans le mauvais sens (pénalité), ou le bon (plus-value).
Critère | Ajustement négatif | Ajustement positif |
---|---|---|
Carénages abîmés | -300 € | |
Carnet d’entretien absent | -7 à 10 % | |
Ligne échappement homologuée | +150 € | |
Kilométrage supérieur moyenne | -500 € | |
Accessoires haut de gamme | +200 € |
Exemple chiffré concret : Pour une Honda CB650F 2019 avec 18 000 km, carnet complet, pneus récents et pot Arrow : cours moyen = 6 500 €. Mais carénages rayés = -300 €, pot Arrow non homologué = -200 €. Prix juste ? 6 000 € net sur tapis.
Téléchargement et impression du bulletin de cote
Obtenir ton bulletin officiel n’a rien d’une énigme — sauf pour ceux qui cliquent n’importe où ! Sur La Centrale, il suffit d’aller jusqu’au bout de l’estimation puis de cliquer sur “Télécharger” pour générer ton PDF imprimable directement.
- Privilégie l’impression couleur – noir & blanc fait cheap devant un acheteur sérieux.
- Garde toujours ce bulletin sous pli lors des transactions – c’est ta meilleure parade contre les marchands de tapis qui veulent te gratter encore quelques billets !
Anecdote brutale : lors d’une vente publique, un vendeur a sorti son bulletin couleur plastifié devant tout le monde. Résultat ? Aucun acheteur n’a contesté la négociation.
L’importance de la cote Argus pour vendre ou acheter
C’est pas une question de snobisme ou de faire le malin au bistrot des motards : l’Argus, c’est ton airbag contre les truqueurs, point. Si tu t’appuies pas sur la cote, tu deviens direct la proie rêvée du vendeur roublard ou de l’acheteur qui veut te la faire à l’usure. Aucune pitié dans ce milieu.
Sécuriser votre transaction et éviter les arnaques
Un motard qui se respecte ne laisse JAMAIS la place au hasard lors d’une vente. L’info brute de l’Argus permet d’éjecter instantanément les vendeurs de pacotille : tu arrives avec ton bulletin chiffré, ils bafouillent, cherchent des excuses bidon… C’est là que tu sais qu’un type tente une entourloupe. Les signaux d’arnaque sont limpides : refus de répondre clairement aux questions, esquive sur l’état exact de la moto, argumentaire flou (« elle a toujours dormi au chaud », « c’est celle d’un ami »), ou pire : obligation de payer avant d’avoir vu et testé le deux-roues.
Un connaisseur vérifie tout (carnet d’entretien, correspondance carte grise/plaque constructeur, état visuel) et sort LA valeur Argus pour aligner tout le monde. Pas d’émotion—juste des chiffres. Si le prix affiché crève le plafond Argus sans justification béton (modèle collector, entretien full or), tu pars direct : personne n’aime jouer au pigeon sur LeBonCoin.
« Chaque centime compte : sans Argus, vous roulez en aveugle ! »
Négocier comme un pro avec des arguments chiffrés
Pour défoncer un prix gonflé comme un pneu sous stéroïdes, il te faut des munitions. Arrive chez le vendeur avec ta cote officielle imprimée – c’est non négociable pour crédibiliser ta démarche. Exemple concret :
- Moto estimée à 5 200 € par l’Argus officiel (bulletin imprimé en main)
- Vendeur affiche 5 900 € → "Écoute, ta bécane est cotée 5 200 €, voilà l’Argus noir sur blanc. Compte tenu des rayures sur le réservoir (+ pneus à changer), je propose 4 800 € net – sinon je passe à l’annonce suivante."
Autre script direct : "La moyenne marché est à 4 500 €, ton prix dépasse de plus de 10%. À moins que tu prouves un historique béton ou des accessoires premium homologués, ça ne tient pas debout !" Tu forces ainsi le vendeur à justifier chaque euro supplémentaire – et souvent il lâche prise car il sait qu’il a tenté le coup en mode rupteur.
Anecdote vraie : lors d’une négo en plein Paris sud, bulletin plastifié à l’appui sur une MT-07 surestimée : le vendeur a baissé direct de 700€ en voyant que je connaissais les vrais prix du marché… Pas besoin d’esbroufe quand t’as les chiffres sérieux.
Limites de la cote Argus : quand creuser plus loin
Attention ! L’Argus n’est pas infaillible lorsqu’il s’agit de modèles hors-norme : ultra-modifiés (ligne racing sauvage, déco personnalisée), ex-motos circuit (passage régulier sur piste), ou historique douteux (import UK rafistolé). Là-dessus, aucune base standard ne tient la route !
Les sites majeurs eux-mêmes précisent : la cote vise une configuration "standard", en bon état général. Toute dérive majeure doit pousser à sortir l’artillerie lourde :
- Appel à un expert indépendant si soupçons sérieux sur châssis/entretien/passage circuit.
- Consultation des historiques officiels/carnets (voire factures chronologiques).
- Recherche d’annonces similaires ultra-spécifiques (forums spécialisés/réseaux clubs).
Si vous avez un doute entre une "pépite" et un "piège roulé sous compresseur", arrêtez-vous et faites expertiser avant tout engagement financier. Cela vaut mieux que de finir avec une épave maquillée en collector.
Les meilleurs outils gratuits pour estimer la cote moto
Avoir la bonne estimation, c’est jouer sa peau financière sur une plaque d’égout. Te trompe pas de crémerie ! Le marché de l’argus moto regorge d’outils gratuits, mais tous ne valent pas le détour. Voici l’autopsie sans anesthésie des plateformes les plus tranchantes pour une estimation solide — ni bidon, ni bâclée.
La Centrale : l’Argus alternatif et rapide
La Centrale, c’est le coup de gaz franc dans le paysage de l’estimation. Pas besoin de créer un compte ou de subir quinze pop-ups : tu entres marque, modèle et année, boum, tu sors avec une cote en moins de deux minutes chrono. Plus de 20 millions d’estimations par an, interface limpide, résultat instantané – et surtout 100% gratuit (pas comme ces arnaques qui te demandent la CB pour trois lignes). Cote Moto sur La Centrale = t’as une vue réaliste du marché. Parfait pour le motard pressé qui veut argumenter sans traîner sur chaque détail technique. Si tu veux optimiser ton matos avant la vente, file lire le guide ultime des pièces moto.
L’Argus® : l’original, précis mais basique
L’Argus® officiel reste la vieille garde du secteur. Pour l’estimation gratuite : rien d’exotique, tu renseignes ta bécane (kilométrage, année), il te balance une valeur standardisée – brut de coffre-fort.
- Avantage : données historiques et sérieux reconnu par les assureurs/banques.
- Limite : interface un peu ringarde et aucune prise en compte des modifs ou accessoires. Tu sors avec la valeur « lisse »…
Pour la version print officielle ou si tu veux jouer les puristes devant un pro : L’Argus®, c’est la carte à sortir – mais oublie l’affinage millimétré.
Le Repaire des Motards : historique et comparatif
Le Repaire des Motards n’est pas qu’un forum rempli de débats stériles sur les pneus pluie ! Leur outil d’estimation repose sur une analyse des ventes réelles entre particuliers, mises à jour chaque mois depuis plus de 12 ans, pas juste des stats sorties d’un bureau climatisé. Tu veux voir ce que ta brêle vaut selon son vécu réel sur le terrain ? Voilà l’adresse anti-pipeau. Leur force ? L’historique des modèles + comparatifs annuels qui cassent toute tentative de gonflette sur le prix.
- Idéal pour ceux qui aiment recouper avec les annonces actuelles ou fouiller dans les archives avant d’aller négocier en face-à-face (et éviter les pièges type "prix collector" bidon).
Buy Bike : l’étude de marché détaillée
Buy Bike va plus loin que la simple estimation : ici on te pond une analyse sectorielle prenant en compte ton cas particulier (kilométrage précis, options rares…). En moins de 2 minutes t’as ton chiffrage ET un panorama des offres équivalentes autour.
- Atout majeur : compare ta bécane à celles vendues récemment dans ta zone géographique et t’indique même si le marché est haussier ou non.
- Bonus : possibilité immédiate d’avoir une proposition ferme de rachat si tu veux vendre cash (à négocier sec…)
Bref : méthode parfaite pour savoir si ton prix tient face aux vrais pros du secteur.
L’Officiel du Cycle : personnalisation au kilomètre
Tu refuses tout arrondi foireux sur le kilométrage ? L’Officiel du Cycle sort la sulfateuse : cote personnalisée au kilomètre près ! Ils prennent en compte la date précise de mise en circulation et adaptent leur calcul à ton historique d’usage. Résultat reconnu par tous – concessionnaires, assureurs et même les douanes (!). Parfait pour casser un vendeur mytho ou prouver à un acheteur pinailleur que chaque borne compte – surtout quand tu viens d’investir dans un kit chaîne neuf et quatre trains de pneus.
- Ce service est souvent payant pour obtenir la fiche détaillée PDF mais rien n’empêche une simulation rapide gratuite online – histoire de mettre tout le monde au carré avant transaction !
Anecdote piquante : lors d’une vente à Paris Porte d’Ivry, un gars a sorti trois bulletins différents issus précisément de ces sites... Résultat ? Il a mené la négo comme chef d’escadrille pendant que les autres vendeurs bredouillaient leurs excuses - carton plein !
Facteurs qui influencent la valeur d’une moto d’occasion
On ne rentabilise pas une bécane de seconde main en récitant un poème. Si tu veux vendre (ou acheter) à la vraie valeur, il te faut décortiquer chaque variable comme un pro du rupteur qui refuse de se faire balader.
Âge et kilométrage : la règle d’or
C’est là que tout commence ou finit. Chaque année grignote tes euros, chaque kilomètre rabote le ticket final – c’est le jeu. Un roadster sorti d’usine y’a 7 ans mais qui affiche moins de 15 000 bornes vaut parfois plus qu’un modèle récent rincé par les trajets quotidiens et les wheelings du dimanche.
- Kilométrage annuel moyen (France) : autour de 5 à 6 000 km pour un usage routier standard.
- Au-delà de 30 000 km pour une moyenne cylindrée, la décote s’accélère. Sur une sportive ? Après 20 000 km, certains vendeurs rêvent encore… mais l’acheteur exigeant coupe direct !
- Pour une Harley, le kilométrage « critique » est souvent bien plus haut : leur moteur encaisse sans broncher jusqu’à 70/80 000 km si l’entretien suit – preuve que toutes les marques ne sont pas logées à la même enseigne !
L’année modèle pèse lourd aussi : dès la troisième bougie soufflée, la cote peut fondre sévère si t’as pas entretenu comme un psychopathe du carnet.

Pour les pinailleurs : une GSX-R avec carnet vierge et kilomètres modifiés se grille direct à l’expert – impossible de tricher longtemps avec l’âge et le vrai kilométrage.
Marque et modèle : du custom au sport
Là, c’est pas juste une question d’image ou de logo sur le réservoir. Les chiffres parlent cash :
- BMW conserve mieux sa valeur grâce à leur aura premium et leur fiabilité béton (segment trail/GT).
- Yamaha/Kawasaki/Suzuki : décote rapide les premières années, puis stabilisation – parfaits pour ceux qui achètent malin au bon moment.
- Ducati : carton plein sur les modèles sport/collector mais gare au coût entretien (distribution par courroie, embrayages capricieux)
- Harley-Davidson : marché parallèle mythique ! Les customs Softail ou Touring se vendent parfois au prix d’une GT neuve si historique propre et options d’origine.
- Triumph : bonne résistance côté roadsters/classics, mais attention aux modèles exotiques peu suivis (genre Rocket III bricolée)
- Les Peugeot ou scooters généralistes ? Décote expresse après deux ans — sauf séries limitées ou entretien concessionnaire béton.
Bref : oublie le classement « moto de rêve sur catalogue ». C’est le comportement réel du marché qui décide — pas les fantasmes du forum.
Entretien et historique d’usage
Un carnet tamponné fait grimper l’addition sans discussion. Aucun acheteur sérieux n’avale le baratin « révisions faites maison » sans preuve. Le moindre écart dans l’historique, c’est -10% minimum à la revente ! Et quand je dis entretien, je parle VRAI boulot : vidange réglo, filtres propres, pompage de fourche fait dans les règles, jeu aux soupapes réglé selon carnet constructeur (pas « ça claque normal, monsieur »).
Une anecdote bien crasse ? Déjà vu une CB500 à prix plancher... jusqu’à ce qu’un examen rapide révèle que le précédent proprio a zappé trois contrôles soupapes consécutifs. Résultat ? Vente au rabais express pour éviter l’explosion moteur à l’acheteur suivant.
Entretien | Effet immédiat |
---|---|
Carnet complet + factures | Plus-value sûre |
Révisions floues | Grosse suspicion |
Modifs non déclarées | Décote immédiate |
Contrôle technique vierge | rassure l’acheteur |
Modifications et accessoires : plus-value ou pénalité
Ne rêve pas : tout ajout n’est pas synonyme de bonus. Certains accessoires font monter la sauce (poignées chauffantes constructeur, top-case Givi alu monté pro), mais beaucoup font fuir les vrais connaisseurs.
- Kit déco imitation MotoGP ? Moins-value directe sauf si tu vends à un ado surexcité !
- Echappement Termignoni non homologué ? Sanction directe sur Argus… sauf si tu tombes sur LE fana qui veut ce bruit spécifique.
- Sellerie personnalisée cheap ? Signal d’alerte = moto potentiellement accidentée/réparée vite fait mal fait.
- Alarmes haut-de-gamme certifiées ? Là OK, vraie plus-value prouvable auprès des assureurs.
Les équipements utiles ET installés proprement sont valorisés (valises OEM BMW/Honda Triumph etc.), mais le tuning sauvage = pénalité assurée.
Anecdote brutale : à Paris Porte de Montreuil, un vendeur proposait une MT09 équipée d’accessoires AliExpress. Résultat ? Il n’a jamais pu dépasser la cote basse malgré ses arguments. Personne ne voulait rouler sur une moto bricolée !
Astuces d’expert pour maximiser la valeur de revente
Tu veux partir gagnant ? Arrête de croire qu’un simple coup de chiffon fera grimper la cote. Un vrai motard qui connaît le marché ne laisse rien passer. Chaque détail compte, chaque centime aussi – alors on sort l’artillerie lourde, pas le vernis à ongles.
Présentation mécanique : le coup d’œil qui convainc
La première impression tue ou emballe la négo en 10 secondes. Ta brêle doit briller comme un miroir… mais pas que ! Un cadre rincé, une chaîne grasse ou des pneus craquelés, c’est direct -5% sur l’addition. Check-list anti-flop : lavage du cadre à la microfibre (évite les jets HP qui ruinent les roulements), graissage de chaîne façon pro (huile spéciale ou graisse céramique, pas ce truc visqueux de supermarché), pression et état des pneus crampon à contrôler froid – personne n’achète une moto sur slicks déformés.

Opération rapide | Temps | Coût estimé | ROI moyen (€) |
---|---|---|---|
Nettoyage cadre + carrosserie | 20min | 4 € | +30 à 50 € |
Graissage chaîne | 10min | 3 € | +10 à 20 € |
Vérification/press. pneus | 5min | 0 € | +20 € (pas de négo sur usure) |
Contrôle éclairage/cligno | 5min | 0-2 € | +10 € (profil rassuré) |
Dépoussiérage compteur/optique | 3min | 1 € | +5-10 € |
La vraie valeur ajoutée ? Une moto préparée comme pour un contrôle technique surprise. Cela rassure immédiatement les acheteurs et montre votre sérieux dès le premier regard.
Photos et annonces : miser sur le terrain
On ne vend pas une bécane comme on vend une cocotte-minute. La photo est LA première balle dans le chargeur : rate-la et adieu les appels sérieux. Top 10 des règles qui font tomber les acheteurs comme des dominos :
1. Shoot en plein jour lumineux, jamais sous néon blafard ni parking souterrain glauque.
2. Fond neutre ou urbain propre (jamais avec ta poubelle derrière, ni ton ex sur le trottoir).
3. Trois-quarts avant gauche puis trois-quarts arrière droit – c’est PAS négociable.
4. Macro sur les détails clés : pneu avant/crampon, chaîne graissée, tableau bord clean.
5. Vue générale sans accessoires perso ni casque posé sur la selle.
6. Clichés rapprochés des points rassurants : carnet entretien, clé codée, double clé présente.
7. Jamais de filtre Instagram – la réalité brutale sinon rien !
8. Moto seule sur la photo (aucun pote ni animal domestique).
9. Prends aussi une photo avec phare allumé/clignos visibles pour montrer que tout marche.
10. Nettoie écran compteur et optique AVANT la séance – aucune trace de doigt !
Un vendeur pro se distingue avant même que tu l’appelles : qualité photo = qualité entretien = prix fort justifié.
Timing de la vente : choisir la bonne saison
Tu veux maximiser sans te faire doubler par un margoulin ? Printemps = jackpot : dès mars/avril jusqu’à juillet c’est COUP DE CHAUD SUR LES ACHETEURS, tout le monde veut sortir sa caisse du garage ! Cote gonflée d’office (+5 à +10% selon cylindrée) car plus de demandes que d’offres sérieuses.
Viens septembre/octobre : dernière fenêtre – motards tardifs veulent leur part avant l’hiver et sont prêts à négocier sec… MAIS moins d’acheteurs donc plus lent. Vendre en plein hiver ? Bonne chance – sauf si tu es prêt à plomber ta cote ou tomber sur un fada pressé qui n’a peur de rien (rare).
Le vrai filou anticipe : il prépare sa moto EN FÉVRIER pour dégainer l’annonce pile au réveil des envies d’évasion… pas quand tout le monde solde ses invendus !
Petits travaux de finition : maximiser la valeur
Laisse tomber les grosses rénovations inutiles si tu veux gagner vite et net ! Voici cinq petits jobs qui boostent instantanément ta cote sans vider le portefeuille :
- Remplacer les plaquettes frein AV/AR si usées (>2 mm) : +30 €, coût réel ~15€ la paire.
- Vidange moteur neuve (huile+filtre) juste avant passage acheteur : +50 €, coût ~25€.
- Changer bougies si service recommandé proche : +15 €, coût ~8€/pièce max.
- Polir optiques ternes/légèrement rayés : +20 €, matériel maison ou kit auto ~6€.
- Resserrer commandes et graisser leviers/guidon : main-d’œuvre = toi-même ! Gagne confiance immédiate chez l’acheteur (+10€ minimum).
Anecdote trash ? Un gars a vendu son Bandit en dix jours après avoir changé juste bougies/plaquettes/nettoyé optiques... alors qu’en deux mois avant rénovation il n’avait reçu QUE des offres moisis à -500 balles ! Voilà ce qu’on appelle du ROI express.
Utiliser la cote Argus pour vendre au meilleur prix
Tu veux gratter le moindre billet sur ta revente ? Arrête de t’en remettre à la chance ou aux conseils foireux du voisin qui n’a jamais vendu qu’un solex ! Un vrai motard, ça attaque les négos avec la valeur Argus officielle en main, imprimée, plastifiée et prête à claquer sous le nez des margoulins.

Rappelle-toi :
- Calcule ta cote sur plusieurs outils sérieux – jamais sur une seule estimation pour éviter de rouler avec un prix pipeau !
- Imprime ton bulletin couleur, range-le dans ton dossier de vente et sors-le dès que l’acheteur commence à discutailler. Pas de pitié !
- Négocie avec le montant réel, ajusté selon état, historique et équipement – chaque argument flou se démonte face à des chiffres durs.
- Refuse toute offre bidon sous prétexte de « copain garagiste » : la réalité du marché lamine les mythos.
Si vous n’êtes pas prêt à défendre vos euros jusqu’au dernier centime, préparez-vous à brader votre deux-roues. Un motard avisé ne lâche rien, jamais !
Passe à l’action :
Fais TON calcul dès maintenant, imprime la preuve et viens en terrain conquis pour imposer ta vérité – celle des vrais connaisseurs du marché.