Ferrari 4 places : une contradiction qui fascine
Dès qu’on parle Ferrari, la majorité imagine des biplaces rouges, rageuses, égoïstes. Arrêtez tout : pas de blabla inutile, juste des sensations pures – même sur quatre places. Maranello a toujours joué sur deux tableaux : la passion dévorante pour la performance brute ET un sens acéré du "pratique". Depuis la 250 GTE et la 365 GT 2+2, l’ADN Ferrari sait intégrer des sièges arrières sans sacrifier le moindre décibel du V12 ! On ne parle pas d’un compromis. On parle d’une machine pensée pour dévorer les kilomètres… en emportant plus que le pilote et son ombre.
Même badgée sur une carrosserie plus grande, une Ferrari reste une expérience qui casse les repères. Le cheval cabré garantit toujours ce petit frisson unique — transmission, moteur, odeur de cuir, et cette sensation d’être à part.
Pourquoi parler de "Ferrari 4 places" ? L'ADN pratique de Maranello
Chez Ferrari, l’idée de conjuguer performance et utilité n’a rien d’une hérésie récente. Dès les années 60 avec la 250 GT/E (première vraie 2+2 à Maranello), Enzo voulait séduire ceux qui exigeaient tout : puissance pure et praticité. La lignée s’est prolongée avec la 330 GT 2+2, la légendaire 365 GT 2+2 ou encore la GTC4Lusso. Résultat ? Un raffinement technique qui laisse loin derrière toute imitation – pas question ici de "voiture sans permis 4 places" voir le comparatif, on joue dans une autre galaxie.
Les Ferrari "2+2" : plus qu'une niche, une tradition
Le mythe du coupé extrême n’étouffe pas la réalité du Gran Turismo chez Ferrari. Les modèles "2+2" sont conçus comme des objets de désir total – souvent propulsés par un V12 atmosphérique perché haut dans les tours. Pas un gadget marketing : c’est un pan essentiel de l’histoire de Maranello, pensé pour des clients refusant de choisir entre l’ivresse mécanique et le besoin d’espace au quotidien. Anecdote qui tue : lors du lancement secret de la 250 GTE en 1960, même certains ingénieurs trouvaient hérétique d’ajouter deux sièges… jusqu’à ce qu’ils réalisent que ça n’enlevait rien à la magie du cheval cabré !
Le mythe SF90 Stradale / La réalité des coupés 4 places
Certains bloquent encore sur l’idée qu’une "vraie" Ferrari ne peut qu’être biplace agressive (coucou SF90). Mais ceux qui ont posé leur postérieur dans une GTC4Lusso ou pire encore — osé appuyer fort sur l’accélérateur — savent : ces voitures ne font aucun cadeau au confort plan-plan ou à l’ennui routier. On retrouve exactement ce qui fait l’essence Ferrari : bruit métallique du V12, châssis aiguisé au scalpel, direction ultra-précise… mais on partage tout ça à plusieurs.
La Ferrari GTC4Lusso : un chef-d'œuvre polyvalent
Zoom sur la GTC4Lusso : Lignes, puissance et ADN sportif
La GTC4Lusso, c’est un ovni signé Maranello. Un break de chasse, trois portes, quatre places, proportions généreuses mais acérées – rien à voir avec une familiale mollassonne. Silhouette basse, capot interminable, arrière ramassé : chaque courbe claque l’ADN pur Ferrari. Regardez bien la ligne de toit fuyante et les ailes arrière plantées au sol ? Ça, c’est autre chose ! Aucune autre marque n’ose ce rapport entre élégance et brutalité visuelle. Sur le marché, aucun concurrent ne propose ce cocktail d’exclusivité sportive et d’habitabilité réelle. Même la FF parait sage à côté.
Le V12 sous le capot : Le cœur battant de la bête
Pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures : le V12 atmosphérique 6.3L qui trône sous le capot impose le silence dans n’importe quel paddock. 690 chevaux à 8000 tr/min, 697 Nm de couple brut – tout est là pour que l’aiguille s’affole dans un hurlement métallique bien distinctif. Ce moteur est une pièce d’orfèvrerie mécanique, injection directe, distribution variable… C’est l’essence Ferrari sans filtre – pas une hybridation marketing ou une turbo-aspiration aseptisée.
L'intérieur : Le luxe discret au service du conducteur et des passagers
Oubliez les cabines tape-à-l’œil façon jet privé bling-bling. Dans la GTC4Lusso, tout transpire le luxe italien maîtrisé : cuir pleine fleur tendu sur des sièges sport sculptés, Alcantara sur les contre-portes, inserts massifs en carbone véritable (et non du plastique recouvert). Il y a même la possibilité d’un sublime insert bois précieux pour les amateurs d’artisanat pointu. Les quatre vraies places accueillent adultes sans grimace ; les passagers arrière disposent d’espace pour les jambes ET peuvent profiter eux aussi du système multimédia dernier cri (Apple CarPlay en natif). Certains modèles incluent même des écrans indépendants pour tuer le temps sur autoroute.
- Liste des matériaux nobles utilisés dans l'habitacle :
- Cuir pleine fleur
- Alcantara
- Carbone massif
- Bois précieux (option)
Performances et comportement : Quand la route s'incline, elle ne bronche pas
Côté chiffres ? Ça ne ment pas. Moins de 3,5 secondes au 0 à 100 km/h. Vitesse de pointe annoncée supérieure à 335 km/h – sur une quatre places ! Mais oublier les lignes droites serait une erreur : transmission intégrale intelligente 4RM-S (une dinguerie technologique), quatre roues directrices hyper réactives… Résultat : la GTC4Lusso pivote comme une compacte énervée dans les virages serrés malgré ses kilos affichés. Sur route humide ou en lacets alpins, elle humilie tous les sceptiques du concept "GT familiale".
Grosse anecdote vérifiée lors d’un essai presse hivernal : certains essayeurs ont posé leur bagage sur les sièges arrière avant d’enchaîner les cols glacés… puis sont redescendus bouche bée devant l’adhérence surréaliste.
⭐⭐⭐⭐⭐ (pour son comportement routier exceptionnel)
L'héritage des Ferrari 4 places au fil des décennies
Des origines : La 250 GT 2+2, la pionnière
Ferrari n’a pas attendu que le marché réclame du "pratique" pour imposer ses standards. Dès 1960, la 250 GT 2+2 – plus connue sous le nom de 250 GTE – débarque, coupant l’herbe sous le pied aux Aston Martin DB4 et Maserati 3500 GT. Première vraie Ferrari 4 places produite à grande échelle (près de 1000 exemplaires !), elle ose combiner un V12 Colombo atmosphérique de près de 3 litres à une carrosserie fastback tout sauf pataude. Ligne basse, profil élancé signé Pininfarina, habitacle raffiné : pas une familiale insipide mais une Grand Tourisme désirable, qui offrait enfin aux clients Ferrari un espace arrière digne du blason. C’est ce modèle qui a posé les bases techniques et stylistiques du concept "GT familiale" chez Maranello.
Les légendes des années 70 et 80 : 365 GT4, 400, Mondial...
Oubliez l’idée reçue du coupé strictement sportif réservé au pilote solitaire. Dans les années 70/80, Ferrari multiplie les tentatives réussies pour offrir luxe, performance et polyvalence à quatre occupants. La 365 GT4 2+2 (1972-1976) introduit une silhouette anguleuse inédite et un gros V12 toujours aussi noble. La série évolue avec la 400/400i/412 (1976-1989), dont la première boîte automatique sur une Ferrari (oui, c’est bien eux !) a hérissé les puristes mais séduit la clientèle internationale fortunée.
La Mondial (1980-1993), trop souvent moquée par ceux qui n’ont jamais posé les mains sur son volant, reste pourtant un cas d’école en compromis intelligent : moteur central arrière V8, design original Bertone puis Pininfarina… Les versions QV et t ont même gagné leur lettre de noblesse technique.
- Modèles clés & années de production :
- 365 GT4 2+2 : 1972-1976
- 400 / 400i / 412 : 1976-1989
- Mondial (8/QV/3.2/t) : 1980-1993
La Ferrari FF : La précurseure du concept GTC4Lusso
En cassant tous les codes lors de sa sortie en 2011, la Ferrari FF claque une révolution sans bavure : première Cavallino routière à transmission intégrale (système breveté unique), break de chasse à hayon façon shooting brake… Ça sortait clairement des sentiers battus du constructeur italien. Et pourtant : moteur V12 atmosphérique, plus de 650 ch sous le pied droit — aucun compromis sur la bestialité mécanique ou le style exclusif. L’espace intérieur collectif devient alors synonyme d’exclusivité façon Maranello.
C’est bien simple : sans FF, il n’y aurait jamais eu GTC4Lusso ni cette polyvalence moderne sans renier l’ADN pur sang. Petit détail qui tue : chaque FF pouvait être configurée selon un programme bespoke ultra-pointu options personnalisées chez Ferrari — preuve irréfutable que confort familial et expérience unique sur-mesure se conjuguent parfaitement dans l’univers rouge.
Caractéristiques essentielles des Ferrari 4 places
Oubliez les généralités — chez Ferrari, une quatre places n’a jamais rimé avec mollesse ou concessions. La recette ? Simple sur le papier : moteur de furieux, châssis affûté, transmission à la pointe et finition artisanale. En réalité, chaque détail a été pensé pour que la performance brute soit omniprésente.
Motorisation & Performances : Toujours De La Bombe
GTC4Lusso et Purosangue partagent un V12 atmosphérique comme on n’en fait plus. Ça respire fort, ça hurle à chaque montée dans les tours : 690 à 725 chevaux, des accélérations qui collent les passagers (0-100 km/h entre 3,4 et 3,5 secondes). Ici, pas de downsizing ni d’hybridation timide – c’est du pur sang mécanique.
Transmission & Tenue De Route : L’Efficacité Signée Maranello
Les quatre roues motrices (système breveté 4RM-S sur la GTC4Lusso), la direction intégrale (sur Purosangue ET Lusso) font oublier le poids des quatre places. Que ce soit sec ou sous la pluie : traction maximale, stabilité chirurgicale — y compris quand on hausse sérieusement le rythme. Les dernières assistances dynamisent la conduite sans jamais filtrer trop les sensations.
Confort Intérieur : Le Luxe Sans Compromis
Pas question d’abandonner l’exclusivité pour gagner deux sièges ! Sellerie cuir pleine fleur cousue main, Alcantara partout où l’œil se pose, inserts carbone massif ou bois précieux selon le goût… Les dossiers arrière sont inclinables et chauffants (sur Purosangue), il y a de l’espace pour voyager adulte même derrière un conducteur en mode sport.
Design Pratique : Un Rare Équilibre
GTC4Lusso = break de chasse racé ; Purosangue = crossover félin surélevé mais ramassé. Dans les deux cas : coffre utilisable (plus de 450L), accès facile aux places arrière grâce à des portes larges (voire antagonistes côté Purosangue). Aucune autre marque ne réussit ce mélange de bestialité et praticité.
| Modèle | Moteur | Puissance | Transmission | 0-100 km/h | Vitesse Max | Places | Carrosserie |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| GTC4Lusso | V12 6.3L atmo | 690 ch | 4RM-S intégrale | 3,4 s | 335 km/h | 4 | Break de chasse |
| Purosangue | V12 6.5L atmo | 725 ch | Intégrale + direct° AR | 3,3 s | >310 km/h | 4 | Crossover sportif |
Ferrari ne cède rien sur les fondamentaux : même avec des enfants à l’arrière ou des bagages dans le coffre, vous pilotez une pièce d’ingénierie italienne pure — pas un SUV anonyme ni une GT aseptisée.
Questions fréquentes sur les Ferrari 4 places
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Combien coûte une Ferrari 4 places ?
Les Ferrari 4 places sont des produits d’exception, hors de portée du commun. Un Purosangue neuf démarre autour de 430 000 € hors options. GTC4Lusso ou FF d’occasion restent très élitistes, toujours au-delà de 200-250k€ si bien configurées et peu kilométrées. -
Quels sont les modèles Ferrari qui ont 4 places ?
Parmi les références notables : 250 GTE/GT 2+2, 365 GT4, 400/412, Mondial (V8 central arrière !), FF, GTC4Lusso et désormais le Purosangue. -
La Ferrari Purosangue est-elle vraiment une Ferrari ?
Aucun débat possible : le Purosangue coche toutes les cases. Moteur V12 atmo, conception maison, châssis exclusif – c’est une Ferrari pure et dure, pas un SUV rebadgé. -
Peut-on installer des sièges enfants sur une Ferrari 4 places ?
Oui pour les récents modèles (FF, GTC4Lusso, Purosangue) grâce aux fixations ISOFIX à l’arrière. Mais on reste dans le domaine de la GT ultra-sportive : confort et accès sont premium… pas la praticité d’une familiale quelconque.
Ferrari 4 places : l'essentiel sans compromis
Le badge Ferrari ne fait aucune concession : quatre places ou pas, on parle d'une expérience qui cloue le banal au sol. Ici, la passion brûle aussi fort qu’à bord d’une biplace ultra-exigeante. Une Ferrari 4 places, c’est l’incarnation pure de la performance partagée — luxe, adrénaline et héritage mécanique taillé sur mesure pour ceux qui refusent de choisir entre famille et frissons. Le mot de la fin : une Ferrari 4 places, c'est l' Ferrari que vous attendiez pour partager l'émotion, sans jamais la diluer.




