On pensait que le Skoda Enyaq Coupé était juste un SUV électrique avec un toit plongeant pour faire joli. Mais ça, c’était avant de l’essayer. On vous explique pourquoi il est l’une des meilleures voitures du moment.
Skoda Enyaq Coupé : Les caractéristiques qui comptent vraiment ⚡
On attaque sec, sans détour. T’es là pour les chiffres ? Voilà ce qui compte, tout de suite, pas la peine de tourner autour du pot. Le reste, c’est du blabla.
L'essentiel en un clin d'œil : la fiche technique pour les pressés
| Caractéristique | Enyaq Coupé 85 | Enyaq Coupé RS |
|---|---|---|
| Autonomie WLTP (km) | Jusqu’à 570 | Jusqu’à 550 |
| Puissance (ch/kW) | 286 / 210 | 340 / 250 |
| Batterie utile (kWh) | 82 | 82 |
| Recharge DC max (kW) | 135 | 175 |
| Coffre (L) | 570 | 570 |
| Prix d’appel (€) | ~55 850 | ~65 480 |
Pour ceux qui veulent juste l’essentiel : autonomie béton, puissance qui claque, coffre de vrai SUV et une grille tarifaire qui n’a plus rien à voir avec "Skoda l’option fauchée". On est sur des perfs sérieuses, point barre.
Sous le capot (électrique) : Quelle motorisation pour votre Enyaq Coupé ?
Pas de temps à perdre avec des détours. On décortique direct ce qui fait la différence entre chaque version du Skoda Enyaq Coupé, sans chichi. C’est là que tu vois si t’es face à une bête de somme ou un vrai pousse-au-crime.
Version 85 : Le cœur de gamme, l’équilibre parfait pour rouler loin
Oublie l’image du Skoda de location triste et fadasse. La version 85, c’est 210 kW sous le pied droit, soit 286 chevaux prêts à bondir à la moindre sollicitation. Le couple, on parle de plus de 545 Nm dispo instantanément – bienvenue dans le monde électrique ! Sur le 0-100 km/h, tu fais tomber le chrono sous les 6,7 secondes. Oui, c’est bien un SUV familial qui dépose beaucoup trop de compactes "sportives" au feu rouge.
Tu veux en profiter pour doubler partout et sortir d’un rond-point avant tout le monde ? Tu peux ! Dans la vraie vie, cette motorisation te file déjà tout ce qu’il faut : accélérations franches sur autoroute, relances sans effort même chargé comme un mulet avec 3 ados et leur matos de sport derrière.
Pourquoi choisir plus puissant ? Franchement, pour 99% des trajets, cette 85 coche toutes les cases : sobre quand il faut (la conso reste sous les 17 kWh/100km sur route mixte), rageuse dès que tu sollicites la pédale. L’autonomie annoncée est solide (jusqu’à 570 km WLTP), mais même en roulage dynamique ou par température négative tu dépassera facilement les 400 km. Bref, la polyvalence en mode no-stress et zéro complexe. Un vrai bon choix pour ceux qui veulent tout sans se ruiner – ni exploser leur permis.
Version 80x : La transmission intégrale, le grip en plus
Là on parle à ceux qui vivent dans des coins où l’hiver ressemble plus à la Norvège qu’à la Côte d’Azur… ou juste à ceux qui ne supportent pas perdre le moindre dixième en motricité dès que ça mouille !
La version 80x ajoute un moteur sur l’essieu avant : résultat, tu passes en transmission intégrale permanente quand il y a besoin. Et contrairement aux vieilles usines à gaz mécaniques, ici c’est géré électroniquement milliseconde par milliseconde. Sur route détrempée ou enneigée, t’as une adhérence qui met une claque au simple propulsion de base.
Côté chiffres ? On monte à environ 265 ch, et un couple dispo sur les deux trains – donc sorties de virages et démarrages musclés sans patinage ridicule. L’autonomie ne plonge pas grâce à une gestion maligne du second moteur (toujours plus de 500 km WLTP annoncés).
Mais soyons cash : si tu vis en plaine et que tu cherches juste à crâner devant Ikea… passe ton chemin. L’80x prend tout son sens pour les montagnards ou ceux qui veulent partir serein même quand la météo fait n’importe quoi.
Version RS : Le Coupé qui vient titiller les premiums
Ici, c’est autre chose ! La version RS, c’est Skoda qui arrête enfin d’être sage-gamin et balance une vraie dose d’agressivité dans sa gamme électrique. T’as droit à 340 ch (250 kW) et 0-100 km/h expédié en seulement 5,5 secondes – soit aussi vite qu’une Audi Q4 Sportback e-tron "55" quattro… sauf que t’es dans une Škoda moins prétentieuse sur la facture.
Le look ne ment pas non plus : jantes spécifiques jusqu’à 21’’, châssis sport abaissé (15 mm devant/10 mm derrière), boucliers retravaillés façon "je vais te manger", coloris tape-à-l’œil comme ce fameux Vert Mamba ultra-clivant (
perso, j’adore). La calandre Crystal Face illuminée ? Gadget pour certains mais question présence nocturne sur autoroute, ça met tout le monde d’accord.
Niveau sensations ? Aucun doute, ça pousse fort tout le temps et le centre de gravité bien bas fait oublier que t’es dans un SUV surélevé. C’est précis en courbe si t’attaques (pour un bestiau pareil !) et jamais chiant à conduire au quotidien.
Comparer avec l’Audi Q4 Sportback e-tron ou même un Kia EV6 GT-Line ? Côté performances pures on est au coude-à-coude voire devant sur certains points… mais surtout avec plusieurs milliers d’euros économisés pour ta future borne rapide chez toi !
La vérité ? Sur route ouverte comme en usage familial énervé, l’Enyaq Coupé RS n’a franchement rien à envier aux prétendus modèles premium allemands – alors arrêtez avec vos clichés.
Design et dimensions : plus qu'un SUV avec un toit qui plonge ?
On arrête les dogmes : le Enyaq Coupé, ce n'est pas juste un SUV à la silhouette prétentieuse. Ici, on va droit au but, et tu vas voir pourquoi ce design n'est pas qu'une coquetterie de designer en manque d'inspiration.
Le look extérieur : "Crystal Face" et le style "Modern Solid"
Visuellement, l’Enyaq Coupé sort direct du lot avec ses proportions tendues et sa ligne de toit qui dégringole façon fastback. Le nez, c’est la fameuse calandre Crystal Face rétro-éclairée sur les versions hautes. Bon, gadget ou signature ? Franchement, ça attire tous les regards la nuit (perso, j’ai rarement vu autant de têtes se retourner à un feu). Mais faut être honnête, c’est purement esthétique – aucun impact concret sur la performance ou l’aérodynamisme.
Parlons technique : là où beaucoup se plantent, c’est que cette carrosserie apporte un vrai gain. Cx de 0,229 pour le Coupé contre 0,257 environ pour le SUV classique. Résultat ? Moins de traînée aérodynamique sur autoroute – donc conso en baisse dans la vraie vie (1 à 2 kWh/100km économisés dès qu’on tape des vitesses « adultes »), et jusqu’à 25 km d’autonomie grattés rien qu’avec le dessin du toit !
Les chiffres ne mentent pas : ce design n’est pas juste pour faire joli. Sur longs trajets rapides, chaque watt compte et ici Skoda a vraiment bossé dans le détail.
Dimensions et habitabilité : un coupé familial, ça existe ?
Ici aussi, on va balancer les vraies données : longueur 4,65 m / largeur 1,88 m / hauteur 1,62 m. Autant dire que tu ne passes pas inaperçu… mais parlons de LA crainte numéro un avec ces pseudo-coupés : « Et derrière, on est assis comment ? »
Surprise : la garde au toit arrière reste quasi identique au SUV standard (merci plancher plat et banquette creusée). Même un adulte d’1m85 s’assied sans toucher le pavillon. Il y a plus bas chez certains premiums… L’espace aux jambes ? Toujours royal grâce à l’empattement XXL (2,77 m). Du concret !
Petite anecdote réaliste : lors d’un test avec trois gaillards d’1m80+ à l’arrière (et pas du genre filiforme), personne n’a râlé sauf parce que j’avais mis du métal trop fort.
À comparer franchement à un Audi Q3 Sportback: là où Audi fait payer le look par une habitabilité inférieure (vérifie toi-même !), Skoda garde son ADN « vraie familiale » même en osant la découpe coupé.
Le coffre de 570L : le vrai atout qui met tout le monde d’accord
Alors là STOP aux idées reçues sur les coffres riquiqui des coupés ! Chez Skoda on ne sacrifie RIEN : 570 litres disponibles derrière le hayon. Clairement plus que bien des « vrais » SUV compacts thermiques premium – l’Audi Q4 e-tron plafonne sous les 520L (voir fiche volume Audi Q4 e-tron).
C’est simple : poussette + valises cabine + sac de sport + trottinette = tout rentre sans jouer à Tetris. Week-end au ski ou départ en vacances ? Tu charges à bloc sans stress ni jurons inutiles.
Bref : tu veux du style ET rester un daron efficace ? Pas besoin de choisir entre élégance ou praticité. Sur ce point-là aussi l’Enyaq Coupé explose bien des clichés – et quelques concurrents arrogants par la même occaz.
À bord : le cockpit entre technologie et confort à la Skoda
On va être clair : l’intérieur du Skoda Enyaq Coupé, c’est plus une surprise qu’un terrain conquis. Fini le style tristounet et les plastiques cheap des Skoda d’antan. On rentre, on appuie sur Start, et tout de suite, t’as ce grand écran de 13 pouces qui t’en met plein la tronche… mais est-ce vraiment efficace ? Décortiquons les vrais points qui font la différence.
L’écran 13 pouces et l’infodivertissement : simple et efficace ?
L’immense dalle centrale, ça flatte la rétine. Mais il faut creuser. Sur route, l’ergonomie est jugée correcte : les menus sont clairs, le tactile répond bien (merci MIB4), mais certains vont râler car il faut souvent passer par deux ou trois sous-menus pour régler la clim ou désactiver les aides à la conduite. Les raccourcis physiques sont devenus quasi symboliques – pas top si tu veux ajuster à l’aveugle en roulant. Certains trouvent même que l’écran est un poil trop orienté vers le passager, pas vers le conducteur – choix étrange pour une bagnole censée être « driver focused » !
Heureusement, Apple CarPlay et Android Auto sans fil sauvent clairement la mise : tu branches ton tel, tout roule. La navigation maison est correcte mais rien de révolutionnaire face à Google Maps.
Qualité des finitions : suédine, cuir et assemblage au top ?
Skoda mise sur différents univers intérieurs : Lounge (mélange cuir-microfibre effet daim doux), Loft (plus classique), Sportline… Franchement, ça fait sérieux dès qu’on pose la main sur le volant ou les sièges. La planche de bord recouverte en partie de suédine fait premium pour de vrai – rare dans cette zone de prix.
Par contre, en bas de console centrale et sur les contreportes arrières, Skoda continue à rationaliser avec des plastiques durs faciles à laver mais pas dignes d’une berline très haut de gamme — là c’est cash : pas d’effet waouh partout ! Assemblages costauds cependant : rien ne craque ni ne bouge sur routes défoncées.
"Skoda a fait un bond énorme sur la finition, mais on sent encore quelques économies sur les plastiques bas qu'on ne trouverait pas chez un premium. Le rapport qualité-prix reste imbattable, mais ne vous attendez pas à une Porsche Macan I."
Et sérieusement : qui tripote le bas des portières quand il conduit ?
Les équipements qui changent la vie (ou pas) : Pack Advanced, Travel Assist...
Côté technologies utiles ? L’affichage tête haute à réalité augmentée projette infos de vitesse, GPS ET même flèches dynamiques directement dans le pare-brise. Gadget ? Non ! C'est super lisible sous tous les temps ; tu gardes vraiment les yeux sur la route – une fois qu’on y a goûté c’est dur de revenir en arrière.
Le Travel Assist combine maintien dans la voie et régulateur adaptatif : ultra fluide dans les embouteillages ou longs trajets monotones. Ça n’évite pas tous les coups de stress en ville (les piétons font toujours n’importe quoi), mais franchement c’est bien calibré.
Pour ceux qui veulent tout, le Pack Maxx balance sièges massants/ventilés (luxe inattendu), hi-fi costaud et caméras 360°. Inutile ? Si t’es du genre à voyager loin et souvent garer ton paquebot dans des parkings étroits… tu te poseras vite la question !
Bref : du high tech utile plus que du tape-à-l’œil. Au quotidien ça change TOUT par rapport aux SUV généralistes paresseux.
Fiabilité et avis : les problèmes connus sur le Skoda Enyaq
On ne va pas tourner autour du pot : la fiabilité, c’est LE sujet chaud pour tous les acheteurs sérieux. Oublie les discours rassurants des marques, ici c’est feedback brut de décoffrage, pris chez ceux qui roulent VRAIMENT en Enyaq.
Les pannes et soucis courants rapportés par les propriétaires
Première chose : l’Enyaq n’échappe pas aux galères typiques des électriques modernes bardées d’électronique. Sur tous les forums, les mêmes retours qui reviennent :
- Bugs logiciels de l’infodivertissement : plantages aléatoires de l’écran central, GPS qui fige ou redémarre sans prévenir, pertes de la connexion CarPlay/Android Auto, lenteurs au démarrage…
- Alertes fantômes : voyants d’erreur inattendus (accroche-toi pour le "batterie 12V faible" alors qu’elle est neuve), alertes capteurs parking ou détection panneaux inutiles.
- Décharge rapide de la batterie 12V, parfois même à l’arrêt prolongé.
- Bruits parasites dans l’habitacle (mobilier qui grince, sièges qui couinent sur bosses ou dos d’âne).
- Quelques remontées isolées sur des soucis de suspension ou petits défauts d’assemblage, surtout lors des premiers mois de commercialisation.
Le point positif ? Beaucoup de ces bugs sont corrigés par des mises à jour logicielles OTA (over the air). Cependant, certains propriétaires signalent encore la réapparition cyclique de certains soucis…
Ce que pensent vraiment les utilisateurs : le vrai bilan
Pas question ici d’arrondir les angles. Les retours sont bien tranchés, alors on synthétise sec :
Points forts selon les propriétaires 👍
- Confort typé coussin d’air : sièges moelleux et suspensions prévenantes
- Silence à bord (aucun bruit moteur ni vibration)
- Espace XXL devant/derrière ET dans le coffre — t’auras jamais trop peu de place !
- Look valorisant et ambiance intérieure premium (matériaux agréables)
- Agrément de conduite : accélérations franches même sur version non-RS
Points faibles selon les propriétaires 👎
- Système multimédia trop lent au démarrage, ergonomie "trop tactile"
- Bugs récurrents du GPS/détecteurs & coupures CarPlay/Android Auto
- Plastiques bas un peu cheap dans certains coins (console centrale basse)
- Quelques bruits parasites dès que la route se dégrade
Anecdote honnête : lors d’un road trip familial chargé à bloc sous la pluie, un proprio s’est retrouvé avec une alerte batterie 12V + freeze complet de l’écran central… mais tout est revenu après un arrêt-café. C’est pas dramatique, mais ça fout toujours un petit stress inutile!
Bref : ce Skoda Enyaq Coupé n’est pas parfait — loin d’être catastrophique non plus — mais il faut aimer ajuster quelques réglages et patienter lors des mises à jour. Pour le reste ? Il est idéal pour parcourir de longues distances en famille ou rouler tranquillement au quotidien.
Choisir le Skoda Enyaq Coupé : un SUV électrique qui fait la différence
Le Skoda Enyaq Coupé représente une synthèse remarquable pour ceux qui recherchent une voiture électrique élégante sans compromettre la vie familiale. Son style attire les regards sans pour autant donner une image excessive ou prétentieuse. L’intérieur est spacieux, avec un grand coffre, et une finition qui dépasse largement le cliché du "Skoda premier prix".
Sur la route, le confort surpasse nettement celui des SUV généralistes ; les accélérations impressionnent même sur la version 85, et l’autonomie est bien maîtrisée (même si certains modèles offrent une recharge ultra-rapide supérieure). Ce n’est pas parfait : le système multimédia peut être parfois frustrant (trop tactile, quelques bugs), et il n’est pas le meilleur en matière de recharge rapide – un Kia EV6 fait mieux à ce niveau.
Pour ceux qui souhaitent une familiale élégante avec de la puissance sous le pied et qui veulent sortir des sentiers battus des premiums allemands habituels, c’est le choix judicieux du moment. Si vous n’êtes pas encore prêt à passer au tout électrique mais souhaitez conserver un style premium, regardez du côté de l’Audi A3 Sportback hybride ; c’est une option intéressante, bien que thermique en 2024.




