Une voiture électrique neuve à partir de 100 € par mois, sans apport ni frais d’entretien, ça te parle ? C’est le principe du leasing social. Lancé par le gouvernement, ce dispositif inédit s’adresse aux foyers modestes. Le but ? Leur permettre de rouler en électrique à prix plancher. Mais attention : l’offre est limitée, et il faudra remplir plusieurs conditions pour y prétendre. On t’explique tout ce qu’il faut savoir — et surtout, comment en profiter.
Comprendre le leasing social : tout ce qu'il faut savoir
Vous pensiez que le leasing social, c’est juste un énième gadget politique ? Attendez, on va mettre les doigts dans le cambouis. Le Ministère de la Transition Écologique et celui de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation ont mis en place un dispositif visant à démocratiser l’accès à la voiture électrique pour les foyers modestes. Mais gare au panneau publicitaire : on est là pour les vrais trucs, pas les demi-vérités.
Définition du leasing social et distinctions LLD/LOA
Le leasing social, c’est du leasing classique mais subventionné. On vous refile une voiture électrique neuve (mais rarement celle qui sent le cuir neuf sport) pour moins cher, souvent sous forme de Location Longue Durée (LLD) ou parfois Location avec Option d’Achat (LOA).
5 points clés pour distinguer LLD et LOA :
- LLD : Pur contrat de location. À la fin, tu rends tout, même ta dignité si t’as rayé la portière ou explosé la limite de kilomètres.
- LOA : Option d’achat en bout de course. Tu peux garder la caisse à condition d’aligner sur la valeur résiduelle – souvent gonflée.
- Entretien souvent inclus (LLD), rarement total (LOA). Les petites lignes font vite déchanter sur les pneus ou les bris de glace.
- Kilométrage ultra-verrouillé dans les deux cas. Oublie le road trip improvisé… chaque km en rab te coûte un bras.
- Restitution : état scruté au microscope. Peinture terne ou siège usé ? Addition salée à venir.
Objectif du dispositif : rendre l’EV accessible aux foyers modestes
Officiellement, l’État vend son "voiture électrique à 100 euros/mois" comme la grande démocratisation de l'électrique. On vise ceux qui galèrent à changer leur poubelle thermique… Ça paraît magique ? Ne rêvez pas : derrière la promesse, y’a franchise à payer en cas de pépin, choix réduit au strict minimum (adieu Tesla Model 3), options facturées au prix fort et surtout… aucun rugissement sous le capot, faut aimer rouler en silence ! Même l’assurance peut vite plomber l’affaire.
En bref : Le leasing social est une opportunité intéressante, mais il est crucial de bien comprendre les termes du contrat et de définir vos attentes.

Conditions d'éligibilité au leasing social en 2025
On ne va pas tourner autour du pot : le leasing social 2025, c’est pas fait pour les rois du barouf ni ceux qui veulent juste cramer de la gomme pour épater la galerie. Si tu veux te la jouer perf’ brute ou injection directe de sensations, passe ton chemin. Ici, c’est dossier béton, fiches de paie et plafonds fiscaux bien alignés !
Revenu fiscal de référence : les plafonds à connaître
Les chiffres ont été balancés direct par le Président début 2024. Seuls les foyers dont le revenu fiscal de référence (RFR) par part est inférieur à 15 400 € peuvent prétendre au leasing social version « voiture électrique en mode subvention maximale ». Autrement dit : t’es célibataire, t’as plus de 15 400 € de RFR, tu restes sur le trottoir. Couple avec un enfant ? Ton RFR global doit rester sous les 39 600 €.
Taille du foyer | Plafond RFR total |
---|---|
Personne seule | 15 400 € |
Couple | 30 800 € |
Couple + 1 enfant | 39 600 € |
Couple + 2 enfants | 48 400 € |
Attention : respecter les plafonds de revenus est indispensable, mais d'autres critères peuvent influencer l'éligibilité.

Véhicules éligibles : prix, poids et autonomie max
Encore une fois, pas question ici d’aligner un bolide premium ou un SUV hors normes – l’État a serré la vis sur trois points cruciaux :
- Prix public conseillé : Généralement sous les 47 000 €, sinon c’est niet.
- Poids total autorisé : Moins de 2,4 tonnes (adieu SUV mastoc !)
- Autonomie minimum exigée : Au moins 200 km selon cycle WLTP (sinon c’est rideau au contrôle d’éligibilité)
Ces trois critères sont stricts : si le véhicule ne les respecte pas, il ne sera pas éligible au leasing social. Voilà comment on sépare ceux qui veulent juste faire les malins des vrais passionnés prêts à dompter l’électricité.
Souscrire au leasing social : étapes et documents nécessaires
T’as envie de te lancer dans le grand cirque du leasing social pour une électrique ? Accroche-toi, on attaque la partie qui sépare les vrais des touristes : la souscription. Oublie les procédures planquées derrière un guichet poussiéreux, ici c’est tout numérique… ou presque.
Étape 1 : simulation et choix du véhicule
Ça, c’est autre chose ! Le parcours démarre toujours par un simulateur officiel (genre celui du gouvernement ou chez certains constructeurs sérieux). Tu balances direct ton revenu fiscal de référence – pas la place pour tricher, ils recoupent tout avec ton dernier avis d’imposition. Ensuite seulement tu vois si t’es dans la zone des élus :
- Tu rentres ton RFR,
- Le simulateur te sort la liste des modèles dispo selon tes droits (et ton budget),
- Si t’es bon, tu choisis ta caisse — oublie direct le rêve fou de claquer une Model Y, ici c’est citadine raisonnable ou compacte au mieux,
- T’indiques combien de kilomètres tu vas grignoter par an (attention à pas jouer les gros bras sur ce point).
Petit détail qui flingue parfois un dossier : si le simulateur te plante pour quelques euros au-dessus du plafond, y’a zéro recours possible. Anecdote perso : j’ai vu un gars recalé pour 10 € de trop sur son RFR… il est reparti à vélo !
Étape 2 : dossier administratif et justificatifs
Ici, on sort la checklist béton – chaque papier compte sinon c’est stop net :
- Pièce d’identité valide (CNI ou passeport)
- Dernier avis d’imposition complet (RFR obligatoire)
- Justificatif de domicile (facture eau/élec/télécom de moins de 3 mois)
- Permis de conduire en cours de validité
- RIB (pour leurs prélèvements automatiques)
- Trois derniers bulletins de salaire OU attestation Pôle Emploi pour ceux en recherche d’emploi
- Si besoin : justificatif(s) situation familiale (livret de famille ou jugement divorce)
Tous ces documents doivent être scannés et envoyés via l’espace client ou le portail dédié du loueur. Tout oubli peut entraîner un rejet du dossier.
Étape 3 : signature du contrat et prise en main
T’arrives au bout du tunnel administratif : le contrat se signe soit électroniquement, soit façon papier à l’ancienne avec rendez-vous chez le concessionnaire. On précise noir sur blanc : durée du bail, kilométrage autorisé, montant exact du loyer.
On valide tout ça devant témoin, puis remise des clés officielle. Là, premier contact – silence total sous le capot, odeur de plastique propre mais zéro rugissement mécanique… faut aimer l’ambiance frigo design.
Certains repartent fièrement avec leur badge écologique flambant neuf collé sur la vitre arrière. D’autres déchantent vite quand ils pigent que « performance brute » rime surtout ici avec autonomie mesurée et accélération feutrée.
Modèles de voitures électriques disponibles en leasing social
On va pas se mentir : la grande révolution, c’est pas l’arrivée d’un moteur V6 sous le capot. Mais côté choix, même si l’État ne te laisse pas tapoter « configurateur » à l’infini, il existe franchement des options crédibles pour les vrais curieux qui veulent tester l’EV sans y laisser un rein. Oublie la fibre sportive, ici on parle d’optimisation urbaine, coffre planché et accès à la prise du voisin.
Top 5 des citadines à moins de 100 €/mois
- Renault Twingo E-Tech : autour de 40 €/mois, autonomie réelle ~180 km, ultra-maniable dans les bouchons, parfait pour draguer le bitume urbain.
- ⭐️⭐️⭐️⭐️ – Note de performance urbaine
- Citroën Ami : dès 60 €/mois, autonomie ~75 km (ok c’est pas un exploit), format minuscule… stationnement imbattable mais sensations proches d’une trottinette survitaminée !
- ⭐️⭐️⭐️ – Note de performance urbaine
- Dacia Spring : autour de 89 €/mois, autonomie solide (~190 km), look SUV mini et faible consommation. C’est rustique mais efficace pour le quotidien – l’épure du "pas cher" assumé.
- ⭐️⭐️⭐️⭐️ – Note de performance urbaine
- Fiat 500e : dès 79 €/mois, ~190 km par charge WLTP ; mini bombinette tout confort et rétro chic. En ville, elle se faufile entre deux SUV avec panache.
- ⭐️⭐️⭐️⭐️ – Note de performance urbaine
- Leapmotor T03 : loyer autour de 90 €/mois ; nouvelle venue chinoise, autonomie ~200 km. Ambiance techno-minimaliste… zéro frisson mécanique mais ergonomie bluffante.
- ⭐️⭐️⭐️ – Note de performance urbaine

SUV et compactes : options populaires
Tu rêves d’un peu plus qu’une boîte à chaussures avec batterie ? Chez les SUV/compactes accessibles en LOA (Location avec Option d’Achat), rares sont ceux à rugir vraiment mais certains relèvent le niveau côté coffre et confort :
- Peugeot e-2008 : loyer proche des 120€/mois (hors options), poids ~1550 kg, coffre arrière autour de 405 L. Un gabarit compact qui inspire confiance… même si le rugissement est virtuel !
- Renault Megane E-Tech électrique : dès 130€/mois selon version et dossier béton ; poids ~1620 kg ; coffre modulaire jusqu’à 440 L. Lignes tendues mais silence glacial sous la pédale — ce n’est plus la vieille Megane énervée des années 2000 !
- MG ZS EV : entre 110 et 140€/mois selon région/stockage ; poids ~1570 kg ; coffre généreux (>470 L). Origine chinoise sans chichi mais rapport habitabilité-prix difficile à battre en famille.
Comparer loyers, poids, autonomie dans une liste :
- Peugeot e-2008 : ~120€/mois | Poids : 1550kg | Autonomie réelle : env. 275km WLTP
- Renault Megane E-Tech : ~130€/mois | Poids : 1620kg | Autonomie réelle : >300km WLTP
- MG ZS EV : ~125€/mois | Poids : 1570kg | Autonomie réelle : env. 265km WLTP
Anecdote : un client MG, ravi de son choix, a été surpris par le silence du véhicule sur autoroute, lui qui espérait impressionner ses voisins au démarrage.

Comparer les offres des constructeurs
Voici ce que ça donne quand on met les fiches techniques côte à côte — pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures pour voir que toutes les marques ne jouent pas pareil :
Constructeur | Modèle | Loyer mini/mois | Autonomie (WLTP) | Durée (3 ans) |
---|---|---|---|---|
Renault | Twingo E-Tech | 40 € | env.180 km | Oui |
Peugeot | e-208 | 80 € | env.250 km | Oui |
Citroën | ë-C3 | ~54 € | env.230 km | Oui |
Tesla | Model Y* | >350 € | >400 km | Non éligible |
Dacia | Spring | ~89 € | env.190 km | Oui |
Fiat | Fiat 500e | 79 € | env.190 km | Oui |
Model Y inéligible au vrai leasing social (prix catalogue trop élevé). Si t’espérais taper fort côté perf’ pure ou grand frisson autopilote, faudra viser ailleurs.
En résumé : Le catalogue du leasing social est conçu pour une mobilité pratique et économique, loin des performances bruyantes des moteurs thermiques.
Avantages et inconvénients du leasing social
Points forts : loyers bas, entretien inclus, zéro avance
« Zéro apport, mensualités à 100 euros… du marketing pur ! »
Bon, soyons directs : le leasing social sort l’artillerie lourde côté séduction. Avec des loyers annoncés sous la barre des 100 euros, entretien quasi systématique compris (hors bris de glace ou pneus) et un zéro avance qui fait rêver plus d’un portefeuille en surchauffe, le dispositif fait sa pub sur la promesse de la démocratisation électrique. Les chiffres sont là : l’aide cumulée bonus écologique + subventions publiques peut aller jusqu’à 13 000 € pour certains profils – les constructeurs français et chinois s’en donnent à cœur joie pour caser leurs citadines et compacts électriques dans la grille officielle. En théorie ? Mobilité verte accessible aux foyers modestes, « location sans galère » et transition accélérée (source : Stellantis&You, FleetEurope). Mais faut pas être naïf : si ça paraît trop beau pour être vrai… c’est qu’il y a un truc caché.
Zones d’ombre : kilométrage, valeur résiduelle, conditions de restitution
Soyons francs : passée la première claque visuelle des pubs, le piège vient souvent après coup. Les contrats verrouillent le kilométrage annuel (parfois 10 000–12 000 km max) : tu fais plus ? Chaque km coûte cher (jamais remboursé si tu roules moins). La restitution du véhicule joue aussi au détecteur de rayures : état scruté façon microscope, avec fiche d’usure stricte – le moindre coup sur carrosserie ou intérieur abîmé finit surtaxé. Et si tu rêves de racheter ta caisse en fin de bail ? La valeur résiduelle se révèle souvent élevée : addition salée une fois tous les loyers payés. Le vrai passionné qui veut rouler sans stress doit lire tout le contrat ligne par ligne… sinon gare à la douche froide lors du retour au concessionnaire.
Questions fréquentes sur le leasing social
Vous voulez du concret, pas de blabla marketing ? On balance les réponses nettes, sans détour. Si tu veux jouer dans la cour des vrais, voilà ce qu’il faut savoir avant de signer pour du leasing social électrique.
Quel salaire pour un leasing social ?
Pour décrocher la sainte EV à 100 €/mois version « social », c’est le Revenu Fiscal de Référence (RFR) qui fait la loi, pas une fiche de paie façon pilote de course.
- Personne seule : RFR max 15 400 € (équivalent brut annuel ≈ 19 000 €)
- Couple : RFR max 30 800 € (brut annuel ≈ 38 000 € à deux)
- Couple + 1 enfant : RFR max 39 600 € (brut annuel ≈ 46 000 €)
Bref, si tu t’alignes sur ces plafonds, pas besoin d’être millionnaire ni d’avoir trois primes annuelles !
Comment calculer le loyer mensuel ?
Tu veux pas tomber des nues ? Prends la formule basique, celle qui évite de se faire enfumer par les commerciaux :
- Formule simple : Loyer mensuel = Montant total du contrat ÷ nombre de mois
- Exemple : Une citadine à 100 €/mois sur 36 mois = 100 x 36 = 3 600 € au final.
- Si tu choisis une option ou dépasse les km ? La facture grimpe vite… aucune place pour l’amateurisme !
Que se passe-t-il en cas de casse ou vol ?
Pas question ici d’improviser. En cas de sinistre ou vol, tout passe par l’assurance tous risques OBLIGATOIRE et une expertise rapide :
- Déclaration immédiate auprès du loueur ET assureur.
- Expertise organisée : ils jugent si la voiture est réparable ou non.
- Si perte totale/vol, l’assurance rembourse la valeur résiduelle au loueur – mais franchise souvent à ta charge.
- Certains contrats prévoient une "garantie perte financière" pour éviter le gouffre en cas d’écart entre remboursement et capital restant dû.
On est loin du rugissement bestial, mais au moins la prise en charge existe — zéro improvisation tolérée lors du drame !
Leasing social : une solution économique pour rouler électrique
On arrête la comédie : le leasing social, c’est pas pour les touristes qui rêvent d’un V8 suralimenté ou des influenceurs qui confondent sensations avec gadgets marketing. Ici, on se mouille pour de vrai : tu veux rouler propre, payer moins et montrer que t’as pigé la mutation du siècle ? Simule ton éligibilité, prépare ton dossier béton, et viens dompter l’électrique sans tomber dans la niaiserie des promesses surjouées. C’est aux vrais passionnés de prouver que rouler en EV, ce n’est pas juste une question de subvention, c’est un engagement pour l’avenir – sans perdre son exigence sur le bitume !
Ce qu’il faut imprimer dans ta tête avant d’agir :
- Seuls les profils vraiment motivés et rigoureux tirent parti du leasing social…
- L’offre n’a rien d’une utopie : chaque détail compte, chaque limite se paie cash.
- Rouler en électrique ne t’imposera jamais le style faux-vert, tu restes maître du jeu… si t’as le cran d’y aller !
