Avec son allure de monospace, la Mercedes Classe B ne se distingue pas par son design le plus séduisant. Cependant, elle demeure l’un des modèles les plus prisés de la marque à l’étoile. Et pour cause : entre son habitabilité, son confort et ses équipements pléthoriques, elle coche toutes les cases du véhicule familial ultra-polyvalent. Sauf qu’il y a un (gros) hic. Car malgré son image premium, la Classe B souffre de failles techniques majeures qui en font l’un des modèles les moins fiables du constructeur. Entre défaillances mécaniques et électroniques, usure prématurée et défauts de conception, certains exemplaires cumulent les (très) mauvaises surprises. Mais alors, quels sont les modèles à éviter d’urgence ? Quelles sont les alternatives ? Et surtout, que faut-il savoir avant d’acheter ? On vous détaille tout dans notre guide complet.
Mercedes Classe B : Les modèles à éviter et pourquoi
Vue d'ensemble des modèles problématiques
La Mercedes Classe B brille par son design élégant et sa réputation de fiabilité. Pourtant, cette berline compacte n’est pas exempte de défauts. Prenez la première génération (W245, 2005-2011) : malgré une habitabilité exceptionnelle, elle souffre de problèmes réguliers sur les motorisations diesel comme les injecteurs défectueux et un turbo capricieux. La W246 (2011-2018) n'est guère mieux lotie avec des dysfonctionnements électroniques chroniques. Quant à la W247 actuelle, même si elle semble avoir corrigé le tir, certains retours signalent encore des problèmes de boîte automatique 7G-DCT.
"Derrière le vernis brillant de la Mercedes Classe B se cachent parfois des failles structurelles qui ternissent l'expérience promise par ce modèle premium." - Source: Automobile Magazine.
Les défauts récurrents et fragilités techniques
La boîte 7G-DCT est au cœur des critiques, causant secousses et pannes coûteuses sur les versions antérieures aux mises à jour techniques. Les moteurs diesel, en particulier les variantes CDI, sont aussi pointés du doigt pour leur usure prématurée des injecteurs et leurs turbos sous-dimensionnés. Ajoutez à cela des pannes électroniques sur le système d’infodivertissement MBUX de la dernière génération, et vous obtenez un tableau où performance rime souvent avec frustration.
Synthèse des avis d'experts sur les failles de la Classe B
Voici les principaux reproches recensés par les professionnels du secteur :
- Failles cachées malgré une image soignée
- Problèmes récurrents sur les motorisations diesel
- Remises à jour techniques nécessaires pour une sécurité accrue
Les défaillances mécaniques et électroniques des Mercedes Classe B
Problèmes spécifiques à la génération W245
La première génération de Mercedes Classe B W245 (2005-2011) est un véritable laboratoire d'expériences ratées. Avec une focalisation sur les motorisations diesel comme les B180 CDI et B200 CDI, cette série a accumulé des problèmes majeurs. Les turbos étaient sous-dimensionnés, sujets à un encrassement rapide, et les injecteurs Delphi posaient constamment problème, nécessitant souvent des remplacements coûteux. Ajoutez à cela une électronique balbutiante : des pannes récurrentes sur le système de gestion moteur et des capteurs ABS capricieux rendaient ces voitures peu fiables au quotidien. Acheter un modèle W245, c'est signer pour des factures d'entretien incessantes.
Défaillances sur la W246 : Usure, injecteurs et turbos
La génération W246 (2011-2018) devait corriger les erreurs du passé, mais elle a enfanté ses propres soucis. Le moteur OM651, bien que prometteur, a révélé rapidement ses faiblesses. L'usure prématurée des injecteurs piézo-électriques était presque garantie après quelques dizaines de milliers de kilomètres. De plus, le turbo souffrait d'une fragilité surprenante pour une voiture premium, avec des nécessités fréquentes de nettoyage ou même de remplacement.
Des rappels partiels ont tenté de limiter les dégâts, mais l'image globale reste entachée par ces défauts de conception.
Les dysfonctionnements du système MBUX et de la boîte 7G-DCT sur la W247
Avec la dernière génération W247 (depuis 2018), Mercedes semblait avoir appris ses leçons... ou presque. Le système MBUX (Multimedia User Interface Experience) est certes révolutionnaire dans son approche intuitive mais souffre encore de bugs logiciels gênants : redémarrages intempestifs et incompatibilités Bluetooth signalent une finition bâclée côté software.
Quant à la fameuse boîte automatique 7G-DCT, elle reste sujette à des comportements erratiques : secousses lors du passage des rapports ou blocages en mode "limp". Certaines améliorations ont été apportées pour les millésimes récents, mais ces failles affectent fortement les performances globales selon plusieurs experts automobiles.
Comparaison détaillée par générations et motorisations
Analyse comparative des générations : W245, W246 et W247
Au fil des années, la Mercedes Classe B a évolué, mais traîne encore quelques failles qui pourraient refroidir les plus passionnés. Voici un aperçu comparatif des trois générations majeures :
Génération | Problèmes Mécaniques | Défauts Électroniques | Remarques |
---|---|---|---|
W245 (2005-2011) | Usure prématurée des turbos et injecteurs CDI défectueux | Système ABS capricieux | Coûts d'entretien élevés pour un modèle "premium" |
W246 (2011-2018) | Faiblesse du moteur OM651, notamment injecteurs piézo-électriques | Dysfonctionnements sporadiques divers | Transmission améliorée après 2014 |
W247 (2018-présent) | Problèmes résiduels sur la boîte 7G-DCT | Bugs logiciels du système MBUX | Améliorations notables mais vigilance requise |
Malgré de nettes améliorations générationnelles, certaines configurations restent synonymes de problèmes coûteux. L’achat d’une Classe B exige une attention particulière à l’historique d’entretien.
Diesel vs Essence : Avantages et Inconvénients
Le choix entre diesel et essence dans la gamme Classe B dépend de vos priorités : économie ou plaisir au volant ?
Les moteurs essence tels que le B180 et le B200, basés sur des blocs turbo 1.6 litres, offrent une conduite plus réactive avec moins de vibrations qu’un diesel. Si votre usage est majoritairement urbain ou pour de courtes distances, optez sans hésiter pour l’essence, qui souffre moins d’encrassement moteur.
Les versions diesel (B180d, B200d) séduisent par leur sobriété en carburant lors de longs trajets. Mais elles s'accompagnent souvent d'injecteurs fragiles et de turbos sous-dimensionnés, entraînant des réparations salées après 100 000 km.
En clair : Si vous recherchez une fiabilité durable et que votre usage est modéré, les motorisations essence sont à privilégier.
Étude approfondie des moteurs B180, B200 et autres variantes
Le Moteur B180 (essence) repose sur un bloc 1.6 turbo délivrant une puissance équilibrée tout en maîtrisant sa consommation. Mais chez certains modèles antérieurs à 2016, on recense des problèmes mineurs liés à une gestion électronique hasardeuse.
Quant au B200, il propose un surplus de puissance tout en restant compact sous le capot. Cependant, les premiers modèles montrent une sensibilité accrue aux changements brusques de régime moteur.
Pour les diesels comme le B200 CDI, c’est une autre histoire. Ces moteurs affichent une robustesse théorique mais sont plombés par leurs turbos sujets à encrassement et des injecteurs souvent jugés "fragiles" par les experts.
En somme : La version essence reste un meilleur choix global si vous recherchez tranquillité mécanique plutôt qu'économie absolue.
Conseils pratiques pour les acheteurs avertis
Critères d'évaluation pour identifier un modèle défaillant
Avant tout achat, il est essentiel de vérifier l’historique complet du véhicule. Évitez toute ambiguïté : un carnet d’entretien incomplet est le premier indicateur de négligence potentielle. Inspectez l'état des injecteurs, particulièrement sur les modèles diesel tels que la B180 CDI ou B200 CDI, connus pour leur usure prématurée. Les turbos doivent également être examinés pour détecter d’éventuels signes d’encrassement ou de faiblesse. Enfin, testez scrupuleusement les systèmes électroniques comme le MBUX et la boîte 7G-DCT (génération W247) : redémarrages intempestifs ou changements brusques de vitesses sont des signaux alarmants.
Stratégies d'entretien pour éviter les mauvaises surprises
Un entretien rigoureux reste la clé pour prolonger la vie de votre Mercedes Classe B. Effectuez un diagnostic électronique tous les six mois, surtout si vous possédez une version équipée du système MBUX ou une transmission automatique 7G-DCT. Nettoyez régulièrement votre turbo s’il s’agit d’un diesel pour limiter l’encrassement. Privilégiez l'huile moteur recommandée par Mercedes-Benz pour éviter toute détérioration prématurée des composants internes. Enfin, ne négligez pas les rappels constructeur : ils peuvent corriger des défauts bien avant qu’ils ne génèrent des pannes coûteuses.
Alternatives fiables et recommandations pour un achat éclairé
Pour ceux qui cherchent à minimiser les risques tout en profitant d’une expérience de conduite premium, privilégiez les modèles post-2014. Ces versions embarquent souvent des moteurs OM651 révisés et corrigent plusieurs défauts techniques notoires. Si vous visez la troisième génération W247, préférez les variantes essence (B180, B200) pour une fiabilité accrue.
Si vous êtes ouvert à d’autres options, le Volkswagen Golf offre une alternative sensée avec sa qualité de fabrication exemplaire et son coût global maîtrisé. Pour un budget plus serré mais sans compromis sur la fiabilité, regardez du côté de la Mazda CX-30.

Ces alternatives garantissent performances et sérénité sans tomber dans les pièges mécaniques qui guettent certains modèles de Classe B.
Liens internes et ressources complémentaires
Références vers les moteurs Peugeot à éviter
Pour enrichir votre compréhension des défis mécaniques, nous vous recommandons de consulter notre analyse détaillée sur les moteurs Peugeot à éviter. Vous y trouverez des informations approfondies sur leurs faiblesses récurrentes, notamment pour les modèles diesel. Une ressource incontournable pour tout amateur averti !
Analyse complémentaire : Les problèmes des moteurs diesel Peugeot
Les moteurs HDi de la gamme Peugeot, bien que souvent salués pour leur sobriété énergétique, souffrent d'injecteurs capricieux et d'un encrassement chronique du système EGR. Le moteur 1.6 HDi est particulièrement vulnérable, avec des casses fréquentes de turbo et un entretien exigeant. Ces problématiques trouvent un écho dans les failles techniques rencontrées sur certaines Mercedes Classe B diesel.
Comparatif avec Peugeot 2008 et Dacia Sandero
En termes de fiabilité et de rapport qualité-prix, la Peugeot 2008 se distingue par une meilleure consommation de carburant comparée à la Dacia Sandero, qui brille néanmoins par son coût d'acquisition plus abordable. Cependant, aucune ne rivalise directement avec l'expérience premium promise (et parfois déçue) par la Classe B. Si vous recherchez un équilibre entre fiabilité et accessibilité, ces deux modèles méritent d’être considérés.