Le nouveau barème kilométrique pour voiture électrique est enfin disponible. Avec lui, une majoration de 20 % par rapport aux véhicules thermiques. Et la possibilité de déduire jusqu’à 1 300 € supplémentaires sur ses impôts. On t’a préparé le guide complet : 1) Chiffres et calculs détaillés 2) Comparaison thermique/électrique 3) Nos conseils d’optimisation fiscale. Pour les électromobilistes, c’est une opportunité unique de maximiser leurs économies.
Un électromobiliste ne fume pas la gomme des pneus fiscaux : il la brûle. Et ça commence par le barème kilométrique 2024 spécifique à la voiture électrique. On va plier l’administration comme une fiche technique bien huilée.
Barème kilométrique 2024 pour voiture électrique : le montant et le mode de calcul
Présentation du barème spécifique 2024
En 2024, l’État n’a pas changé les règles du jeu : on garde le même barème que l’an dernier, mais pour les électriques, c’est open-bar avec +20% d’office. Oubliez les demi-mesures : ici, chaque cheval fiscal fait passer la puissance administrative sur un dragstrip. Le système est simple et redoutable – trop peu de pros en profitent vraiment à fond.
Puissance fiscale | Jusqu'à 5 000 km | De 5 001 à 20 000 km | Au-delà de 20 000 km |
---|---|---|---|
3 CV ou moins | d x 0,529 | (d x 0,316) + 1 065 | d x 0,370 |
4 CV | d x 0,606 | (d x 0,340) + 1 320 | d x 0,407 |
5 CV | d x 0,636 | (d x 0,357) + 1 435 | d x 0,427 |
6 CV et plus | d x 0,700 | (d x 0,374) + 1 540 | d x 0,448 |
Petit rappel technique : « d » = distance annuelle déclarée en kilomètres.

La beauté du système ? Pour une Peugeot e-208 ou autre compacte branchée : il suffit de croiser la puissance fiscale et ta distance pro annuelle pour envoyer la déduction dans la zone rouge fiscale.
Application de la majoration de 20 %
Là où ça devient vraiment indécent : le Code Général des Impôts offre un overboost automatique de +20% sur tout ce que tu calcules au barème thermique. Pas besoin de chipoter ou quémander au fisc — c’est écrit noir sur blanc depuis l’arrêté du Journal Officiel.
Voici le process pour un boost fiscal instantané :
- Calcule ton indemnité classique à partir du barème thermique suivant ta puissance administrative.
- Prend ce montant… et multiplie-le par 1,20, direct !
- Note bien cette « prime électrique » sur ta déclaration… et savoure l’absence totale de paperasse supplémentaire !
- Archive bien tes documents (relevés de distances pro, carte grise) parce que si un contrôleur débarque tu veux être prêt à lui mettre une masterclass réglementaire !
Oui, le fisc râle parfois — mais il ne peut rien dire dès lors que t’appliques ce turbo réglementaire. Rien qu’en expliquant ça à un CEO qui utilisait encore les frais réels façon voiture diesel fatiguée… il a économisé plus de dix mille balles. Voilà ce qui s’appelle passer devant tout le monde en ligne droite !
Exemple chiffré sur 5 000 km
Prenons un cas réel parce que les généralités ça fait dormir :
tu fais 5 000 km/an en Peugeot e-208 électrique (4CV).
Calcul standard :
- Barème jusqu’à 5 000 km pour une auto de 4CV = d × 0,606 €/km → soit :
- 5 000 × 0,606 = 3 030 € (version thermique)
Application du boost fiscal (+20%):
- 3 030 € × 1,2 = 3 636 € déductibles !
- Différence avec un diesel classique (même distance/puissance sans majoration): tu passes devant avec quasiment +600 € dans la poche !
« 5 000 km = 3 636 € déductibles… comme si t’étais en pole position fiscale. Le thermique regarde dans tes rétro et rage ! »
Comment calculer et déclarer vos frais kilométriques électriques
Vous voulez jouer dans la cour des stratèges fiscaux ? Voici le process, sans détour, pour faire passer vos frais pros de l’anecdotique au survolté. On fait le tour du paddock en quatre étapes, à prendre ou à laisser.
Étape 1 : relever la puissance fiscale de votre véhicule
On lit la carte grise comme un plan de circuit. La puissance administrative (chevaux fiscaux) est planquée au champ P.6 – pas ailleurs, pas à côté. Ce chiffre conditionne tout le reste : mauvais calibrage ici, et vous partez direct dans le bac à graviers fiscal.

Checklist express pour identifier la puissance fiscale :
- Sortir sa carte grise (pas une copie floue !)
- Repérer le champ P.6 à droite du document
- Y lire le nombre (ex : 4 pour une Peugeot e-208)
- Noter ce chiffre : chaque CV compte lourd dans le calcul !
Anecdote vraie : j’ai vu un DAF se planter d’un chiffre sur trois années… Résultat : recalage sec lors d’un contrôle, avec rectification rétroactive salée. Ne soyez pas ce pilote du dimanche.
Étape 2 : choisir la bonne tranche kilométrique
C’est pas compliqué mais c’est là que beaucoup d’amateurs perdent des tours inutilement. Votre déduction dépend directement de votre volume annuel de kilomètres parcourus à titre pro.

Tableau mental des tranches :
| Tranche | <2 000 km | 2 000–5 000 km | 5 001–20 000 km | >20 000 km |
|:-------:|:--------------:|:------------------:|:---------------------:|:---------------:|
| Utilité | Souvent oubliée | Parfait pour petits rouleurs | Le gros des pros joue ici | Pour les VRP et fous du volant |
Les taux changent par palier, autant viser la zone qui vous avantage au max.
Étape 3 : intégrer la majoration électrique
Maintenant on allume le mode boost ! La loi prévoit un bonus +20% automatique sur chaque centime calculé via le barème thermique — c’est légal, automatique et non négociable.

Process :
- Calculez l’indemnité standard selon barème (voir tableau section précédente).
- Multipliez ce montant par 1,2.
- Ce chiffre final = montant à déduire sur votre déclaration.
Le mini-code fiscal dans ta tête ? Article 83 CGI – arrêté du 15/02/2021 : indemnités « portées à +20% pour les véhicules électriques ». L’administration aura beau tâtonner, c’est gravé dans le marbre réglementaire.
Étape 4 : remplir votre déclaration de revenus
On passe au run final : il faut tout consigner proprement sur la déclaration d’impôts — sinon game over en cas de contrôle. En 2025, tu déduis tes kilomètres faits en 2024.

Étapes clés:
- Accéder au formulaire 2042 RICI pour salariés (case « frais réels ») ou 2035 si BNC (professions libérales).
- Reporter le montant exact sur la ligne dédiée aux frais professionnels.
- Joindre un détail précis du calcul (tableau kilométrique/relevé de trajets/copie CG).
- Mettre une note explicative en annexe si besoin (exemple dispo sur impots.gouv.fr).
- Garder toute trace documentaire pendant AU MOINS trois ans ; ça évite l’audit surprise façon finish brutal.
Voiture thermique vs voiture électrique : comparaison des barèmes
On va pas tourner autour du pot : la guerre des barèmes, c’est comme opposer une Clio fatiguée à une Tesla Plaid launch control activé. Voici la vraie grille de lecture pour ceux qui aiment les chiffres qui claquent et le fisc qui pleure.
Tarifs 2024 pour véhicules thermiques (référence)
Le barème kilométrique classique 2024 est LÀ, sans sauce ni bonus. Juste la base, sans turbo.
Puissance fiscale | Jusqu'à 5 000 km | 5 001 à 20 000 km | Au-delà de 20 000 km |
---|---|---|---|
3 CV ou moins | d x 0,529 | (d x 0,316) + 1 065 | d x 0,370 |
4 CV | d x 0,606 | (d x 0,340) + 1 330 | d x 0,407 |
5 CV | d x 0,636 | (d x 0,357) + 1 435 | d x 0,427 |
6 CV et plus | d x 0,700 | (d x 0,374) + 1 540 | d x 0,448 |
La seule chose flambante ici ? Les taxes sur ton plein de SP95.
Impact de la majoration 20 % pour l’électrique
L’administration te laisse passer la surmultipliée : chaque euro calculé en thermique se prend un up de +20%. Sur un run de 10 000 km avec une auto de 4CV, tu passes d’un barème timide à un overboost fiscal sans commune mesure.
- Thermique : (10 000 × 0,340) + 1 330 = 4 730 €
- Électrique (après majoration) : 4 730 × 1,2 = 5 676 €
Notation subjective du pilote fiscal :
⚡️⚡️⚡️⚡️ contre 🔥🔥 – la combustion regarde le chrono électrique avec les bougies humides.
Cas pratique : 10 000 km comparés
Sans détour. Voici deux lignes claires – chrono en main :
- Montant déductible thermique (4CV/10 000km) : ~4 730 €
- Montant déductible électrique (avec bonus) : ~5 676 €
- Écart réalisé sur l’année : +946 € dans la poche du pro électromobile !!
Anecdote irréfutable : J’ai vu un avocat passer du diesel au full électrique — il a calé son surfscotch fiscal et touchait quasiment l’équivalent d’une mensualité de Model Y rien qu’avec le gap annuel. Les grincheux peuvent pleurer chez Total.
Quand opter pour la déduction forfaitaire vs frais réels
Tu veux jouer solo ou collectif ? La déduction forfaitaire (frais pro - abattement classique) est tolérable si tu fais moins de bornes ou que t’as rien à justifier… Mais dès que tu roules plus de 12 000 km/an, c’est le régime frais réels MAJORÉS qui explose tout à la régulière. Combiné au forfait mobilités durables ? Impossible ! L’administration bloque ce genre de remix – pas question de cumuler deux jackpots sur le même ticket.
Optimisation fiscale et bonnes pratiques pour vos indemnités électriques
Trop de pros font du hors-piste fiscal sans même le savoir. Un électromobiliste qui vise la pole position doit verrouiller ses preuves comme s’il nettoyait un pare-brise d’hypercar pour la parade : tout doit rester net, zéro trace, ni poussière ni zone d’ombre.
Justificatifs à conserver : agenda, factures, bornes de recharge
Quiconque veut éviter un crash fiscal doit garder ces pièces AU MOINS six ans – c’est pas une option, c’est la règle du paddock DGFiP ! Voici la checklist à coller sur votre tableau de bord :
- Agenda détaillé des trajets pros (papier ou appli dédiée).
- Factures des recharges (borne publique/privée), téléchargées systématiquement.
- Tickets de parking en lien avec les déplacements pro (l’administration adore chipoter là-dessus).
- Exports GPS ou traceur connecté – pas obligatoire mais imparable si contrôle.
- Copie carte grise et assurance du véhicule.
- Justificatifs éventuels sur la location/achat batterie.

Anecdote à méditer : j’ai vu un manager se faire recaler parce qu’il avait perdu trois factures de charge… résultat : l’inspecteur n’a rien lâché. Comme au Mans : on finit dans le bac à sable pour moins que ça.
Plafonnement et limites à connaître
La fiscalité électrique adore les pièges cachés. Faut être précis comme un chrono à l’arrivée. Voici ce qui bloque ou booste ta déduction chaque année :
- Plafond d’amortissement voiture électrique : 30 000 € (contre 9 900 € pour thermique). Tu veux une Tesla Plaid en société ? L’État laisse max 30K€ amortissable ! [Source CGI]
- Plafond frais réels salariés : Pas de limite stricte sur indemnités kilométriques… MAIS contrôle accru dès que tu dépasses le plafond classique ~14 171 € déclarable aux frais réels pour 2025 (attention BNC/Professions libérales : barème spécifique à vérifier chaque année !)
- Location batterie & recharge : inclus dans barème, pas additionnable !
- Exceptions : véhicules « utilitaires » <3t5 non concernés par certains plafonds.
Liste des plafonds et exceptions :
- Amortissement VE : 30k€/véhicule.
- Frais réels > abattement forfaitaire = justificatif béton OBLIGATOIRE.
- BNC : attention aux textes spécifiques selon activité (voir CGI Art. 83 / BNC décret).
- Convention Citoyenne Climat a poussé ce relèvement VE pour booster la flotte verte ; profite-en tant que le turbo est enclenché!
Combiner avec le forfait mobilités durables 🔋🚲
Double combo interdit – le fisc ne veut pas voir deux jackpots sur la même grille d’arrivée. Tu choisis :
Avantage | Forfait mobilités durables | Barème réel kilométrique électrique |
---|---|---|
Plafond annuel exonéré | Jusqu’à 700 € (900 € si cumul transport) | Pas de plafond strict, mais fortement contrôlé |
Cumulable avec… | Abonnement transports publics | NON cumulable avec forfait mobilité durable |
Preuve demandée | Attestation ou facture | Agenda + factures + relevés détaillés |
Mode d’emploi | Via RH/IZI by EDF/app employeur | Déclaration impôt/frais réels |
Idéal pour | Petits trajets vélos/EDPM/covoiturage | Gros rouleurs pro (>12k km/an) |
L’astuce sournoise ? Si ton entreprise propose un leasing social élec 2025, combine-le AVANT de choisir tes options fiscales—sinon tu passes côté perdant sans même t’en rendre compte.
Conclusion et prochaines étapes pour maximiser vos économies fiscales
Barème 2024, majoration électrique +20%, preuves béton et choix fiscal affûté — vous avez désormais l’artillerie lourde pour faire pleurer le fisc. Arrêtez de rouler en sous-régime administratif ! Vérifiez illico votre dossier : puissance fiscale bien notée, kilomètres triés, factures rangées comme une grille de départ. N’oubliez jamais : documenter chaque mètre parcouru, choisir entre frais réels et forfait avec un œil d’ingénieur, c’est ce qui fait la différence entre pilote du dimanche et maître du paddock fiscal.

Avec ces réglages, vous avez un hypercar fiscal. Domptez votre copilote DGFiP comme j’ai aidé un CEO de startup à économiser 10 000 €! Le vrai champion n’attend pas que la règlementation change, il agit — et s’entoure d’un expert si besoin pour rester devant au prochain virage.