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Tesla Model 3 Highland : ce que change vraiment la nouvelle version

On a passé 2 jours avec la nouvelle Tesla Model 3 restylée. Verdict : elle est bien plus que la somme de ses nouveautés.

10 min
Auto et moto
29 December 2025 à 9h27

Le 1er septembre dernier, Tesla dévoilait la version restylée de sa Model 3. Après 2 jours à son volant, on a trouvé ce qui pourrait bien être la meilleure voiture électrique du moment. Et ce n’est pas forcément ce que vous croyez.

Tesla Model 3 Highland : l'attente est terminée, découvrons les nouveautés

Oubliez les rumeurs de café du commerce : la Model 3 Highland, c'est pas un fantasme ou une légende urbaine. Elle roule déjà depuis septembre 2023. Voilà, c'est posé ! On n'est pas là pour baver sur des teasers ou relayer les sempiternelles annonces de "sortie imminente". Si t'es en train de lire ces lignes pour savoir si la dernière Tesla est juste un coup de peinture ou une vraie claque dans le game, t'es au bon endroit.

Arrêtons de tourner autour du pot : le Projet Highland débarque avec son lot de promesses, mais faut voir si ça tient la route (littéralement). Parce que franchement, combien de restylages bidons on s'est tapés ces dernières années ? Des pare-chocs qui changent et basta... Ici c'est différent, ou alors c'est l'arnaque du siècle. On va tout décortiquer, sans filtre ni pincette. Après tout, pourquoi faire semblant ?

La Model 3 Highland n'a rien à vendre à part ce qu'elle livre vraiment sur l'asphalte – nous vous dirons si c'est du solide ou du fragile.

Trois points clés du projet Highland : les changements majeurs

  • Un design extérieur plus dynamique : fini le look mollasson, la face avant est affûtée et les lignes sont plus tendues – enfin un style qui inspire !
  • Une finition intérieure améliorée : matériaux retravaillés, ambiance améliorée, habitacle moins cheap... On sent enfin une voiture pour adulte.
  • Une insonorisation renforcée : double vitrage généralisé et isolation revue... Le silence à bord fait oublier la route.

Tesla Model 3 Highland bleu foncé vue avant profil nuit

Un design affûté : un vrai renouveau

On arrête la langue de bois : pendant des années, la Model 3 trimballait une face avant gentille, voire un peu triste. La Highland a jeté tout ça à la benne. Phares ultra-fins, regard acéré, pare-chocs taillé à la serpe : voilà enfin un museau qui a du répondant. Ils ont viré cette face avant de dauphin qui faisait sourire les passants pour coller quelque chose qui claque — il était temps !

Ce design ne se limite pas à l'esthétique. Grâce à ces lignes tendues et ajustements précis, le coefficient de traînée (Cx) passe de 0,23 à 0,219 – l’un des meilleurs du marché. Cela signifie moins de résistance à l’air et donc plus d’autonomie sur autoroute. Ce gain de 0,011 peut sembler minime, mais sur une voiture électrique, il se traduit par plusieurs kilomètres supplémentaires, ce qui peut faire la différence entre rentrer chez soi ou devoir recharger tard dans la nuit.

Face avant agressive Tesla Model 3 Highland Ultra Red urbain

L'arrière et le profil : des évolutions discrètes mais pertinentes

Si l’avant est spectaculaire, l’arrière joue la carte du détail intelligent. Les nouveaux feux dessinés en C ne sont pas juste là pour faire moderne : ils sont maintenant intégrés directement au coffre – un point souvent négligé ailleurs et qui simplifie aussi les réparations (j’en connais deux qui se sont arraché les cheveux sur l’ancien modèle...). Les nouvelles jantes Photon et Nova, plus aérodynamiques elles aussi, ajoutent leur grain de sel au style comme à l’efficience.

Côté couleurs, fini le nuancier déprimant ! L’Ultra Red tape dans l’œil au soleil, tandis que le Stealth Grey donne ce côté furtif très apprécié des puristes. Rien d’extravagant mais pile ce qu’il fallait pour remettre la Model 3 dans le coup sans tomber dans le tuning basique.

Chaque choix esthétique sert clairement la performance ou la modernité, sans masquer du vieux avec des artifices.

À l'intérieur de la Highland : une écoute des critiques visible

On ne va pas se mentir : l’intérieur, c’était le talon d’Achille de la première Model 3. Plastique qui craque, ambiance Ikea discount... Bref, ça faisait tâche pour une voiture censée bousculer tout le marché. Avec la Highland, Tesla a enfin pigé l’essentiel : une bagnole à ce prix-là doit envoyer du lourd côté qualité perçue.

Un habitacle plus soigné : fini le plastique qui craque

Ici, pas de promesse en l’air, on sent direct le virage. Planche de bord redessinée avec un bandeau en tissu façon premium, inserts d’aluminium à la place du vulgaire plastoc, revêtements retravaillés partout où tu poses les mains. Ce n’est pas encore du grand luxe allemand, mais l’intérieur ne fait plus penser à un meuble en kit.

L’éclairage LED personnalisable transforme l’ambiance : un ruban lumineux traverse toute la largeur et atteint même les places arrière. Fini l’austérité clinique des anciens modèles. Sans fioritures bling-bling, l’ambiance devient plus agréable. C’est un progrès notable pour Tesla, même si ce n’est pas encore une révolution.

Habitacle Tesla Model 3 Highland LED aluminium tissu

Confort amélioré : nouveaux sièges et silence renforcé

Tesla s’est faite défoncer sur le confort pendant des années — ils ont rectifié le tir ! Les nouveaux sièges, surtout à l’avant (ventilation intégrée !), franchissent enfin un cap. Fini le dos trempé après deux heures de route par 30°C.

Mais LA vraie claque ? L’insonorisation. Double vitrage acoustique sur toutes les vitres (avant, arrière et lunette), nouveaux joints épais sur les portières et silentblocs améliorés pour filtrer les vibrations. Franchement, c’est bluffant. Tu roules à 130 et tu peux discuter normalement ou écouter Pink Floyd sans devoir monter le son à fond — là-dessus, Tesla a enfin compris ce que veut dire "premium".

"Le silence dans cette voiture… C’est incroyable ! On oublie totalement qu’on roule dans une Model 3 tant c’est feutré."

Anecdote parlante : j’ai taxé la Highland d’un pote pour faire un Paris-Lyon – aucun mal de crâne ou fatigue auditive à l’arrivée, alors que sur l’ancienne Model 3... même avec des bouchons d’oreilles t’étais rincé !

Ergonomie : suppression des commodos, un choix controversé

Et là tu sens la patte Musk : plus de commodo pour les clignos ni même pour la marche avant/arrière. Tout passe par des boutons tactiles sur le volant ou une barre sur l’écran central. Minimalisme radical… ou galère monumentale ?

Soyons honnêtes : tu t’y fais au bout d’un moment, mais dans un rond-point bondé ou quand il faut réagir vite… c’est loin d’être naturel ! On est là pour piloter sa caisse avec instinct ; chercher où cliquer ou tapoter pendant trois plombes alors que t’as déjà mille trucs à gérer autour… non merci ! Sur route sinueuse ou dans un embouteillage parisien, ça frôle parfois l’exercice débile.

Ce restylage montre une maturation de Tesla avec une finition améliorée et un confort réel, mais certains choix ergonomiques divisent les puristes et les utilisateurs quotidiens.

Sous le capot : les avancées techniques de la Model 3 restylée

Ici, on quitte le blabla publicitaire et les projecteurs sur les chromes pour parler de ce qui compte vraiment : ce qui ne se voit pas à l’œil nu, mais qui déterminera si la Highland va rester dans l’histoire ou finir oubliée au fond d’un parking.

Autonomie et performance : les chiffres clés

Tesla n’a pas introduit de nouvelle batterie révolutionnaire pour la Highland. Cependant, l’autonomie atteint jusqu’à 554 km WLTP en Propulsion et un impressionnant 678 km en Grande Autonomie, soit près de 80 km de plus qu’auparavant sur certaines versions. Ce gain provient d’une aérodynamique optimisée, notamment au niveau des jantes, et de pneus à faible résistance au roulement, sans augmentation significative du poids ni de la taille de la batterie. C’est un travail précis sur l’efficience.

Côté performances brutes ? Pas de révolution : 0 à 100 km/h en 6,1 sec pour la Propulsion et 4,4 sec pour la Grande Autonomie. On reste dans la même veine que l’ancienne génération. Les vrais savent que ce restylage ne visait pas à battre des records sur circuit, mais à rendre chaque trajet plus long sans prise de tête.

Une avancée majeure : optimisation industrielle à la Gigafactory de Shanghai

Voilà où tout se joue, et c’est là que Tesla bouscule VRAIMENT le secteur. Oublie les gadgets ou le design flashy : la Highland doit son avance technologique à ce qu’on appelle "optimisation industrielle". C’est quoi ?

Tout commence à la Gigafactory de Shanghai, où Tesla a validé des process maison ultra-poussés : calibration ultra-fine des chaînes robotisées (voir [autoevolution]), introduction massive du "gigacasting" (gros blocs moulés en une pièce), et réduction drastique du nombre de composants nécessaires à l’assemblage.

Le résultat est simple : moins de pièces signifie moins d’erreurs, un coût réduit et une meilleure fiabilité. Tesla peut produire en grande quantité tout en garantissant une qualité constante, un défi que les constructeurs traditionnels peinent à relever avec leurs usines européennes plus anciennes.

Gigafactory Tesla Shanghai production automatisée gigacasting Model 3 Highland
La véritable innovation de la Tesla Model 3 Highland réside dans ses méthodes de production avancées développées à la Gigafactory de Shanghai, plus que dans son esthétique.

Une anecdote intéressante : un ingénieur rencontré lors d’une visite m’a confié que le passage au gigacasting a réduit de moitié le nombre d’heures machine par véhicule, un avantage considérable face à la concurrence.

Autopilot Hardware 4 : une technologie prête pour l’avenir

Dernier point qu’il fallait absolument aborder : l’arrivée discrète mais puissante du nouveau cerveau électronique – l’Autopilot Hardware 4 (HW4). Nouvelle génération d’ordinateur embarqué associée à des caméras boostées, connectiques renforcées…
Pour être honnête ? Aujourd’hui tu démarres ta Highland et tu ne sens rien de différent… pour l’instant ! Mais quand Tesla débloquera ses futurs algos autonomes côté logiciel, ceux équipés en HW4 seront prêts alors que les autres resteront sur le carreau.
En résumé : vous achetez un véhicule "futureproof", conçu pour rester à jour plusieurs années malgré le rythme rapide des mises à jour chez Tesla.

Tesla Model 3 Highland : un choix mûrement réfléchi

Tesla Model 3 Highland vs BMW i4 Polestar 2 Hyundai Ioniq 6 urbain nuit

La vérité, c’est que la Highland n’invente pas l’eau tiède, mais elle réussit ce que la première Model 3 n’a jamais osé : corriger ses défauts les plus frustrants. Fini le plastique bas de gamme, fini le vacarme dans l’habitacle à 130 km/h. On tient enfin une berline électrique qui ne fait pas honte à son prix. Concurrents comme BMW i4 ou Hyundai Ioniq 6 ? Ils font mieux sur certains détails (qualité perçue chez BMW, douceur de conduite chez Hyundai), mais niveau autonomie, tech embarquée et rapport efficacité/prix, la Tesla reste imbattable.

"Si l'ancienne Model 3 offrait des performances brutes dans une coque un peu basique, la Highland y ajoute du raffinement. C'est la même voiture, mais en bien mieux. Et cela fait toute la différence."

Ce restylage n’est pas une révolution, mais l’évolution naturelle d’un best-seller qui atteint sa pleine maturité. Pour ceux qui recherchent davantage de sensations, la future Tesla Roadster : performances, prix, date de sortie et pourquoi elle fait autant parler pourrait être une option, mais cela relève d’un autre sujet.

Tesla Model 3 Highland : ce que change vraiment la nouvelle version

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